C'est une belle journée pour partir randonner.
A Die, nous faisons le plein pour notre pique-nique et empruntons une très étroite petite route pour nous rendre à notre point de départ au Pas de la Roche.
A Die, nous faisons le plein pour notre pique-nique et empruntons une très étroite petite route pour nous rendre à notre point de départ au Pas de la Roche.
Il y a quelques grimpeurs et quelques randonneurs.
La marche du jour; 20,51km; nous mènera au pied de la barre du Glandasse que l'on voit au loin.
Les chemins commencent à devenir plus étroits au fur et à mesure que nous nous approchons du flanc de la montagne.
De loin, on se demande où l'on va pouvoir passer et pourtant, il y a bien un chemin caché quelque part. Il suffit de suivre notre carte.
Nous sommes en communion totale avec la nature environnante et nous en prenons plein les yeux après ces mois à rester chez nous.
Les torrents sont nombreux, certains sont à sec mais on fait des dégâts sur le sentier avec les fortes pluies des semaines passées, d'autres ont encore un filet d'eau comme celui-ci que nous escaladons pour mettre les mains dans l'eau.
Nous passons un moment à dégager certains passages qui bloquent l'évacuation de l'eau. C'est l'une de nos grandes occupations en randonnée.
Mais quelle idée de venir faire des sacrifices à cet endroit paumé ?
Finalement, on peut se demander si la victime et son bourreau n'étaient pas les deux sacrifiés !
Nous nous installons sur le plat de cette énorme bloc pour pique-niquer.
Il n'y a aucune profanation de notre part car il s'avère que cette Pierre des Sacrifices est en réalité l'une des carrières à meule de la région.
Nous ne restons pas très longtemps car un violent vent froid nous chasse... à moins que ce ne soit des esprits des sacrifiés ?
Mais non, puisqu'on vous dit qu'il n'y a jamais eu aucun acte de terreur ici.
Nous devons rebrousser chemin pour rejoindre le nôtre.
La descente est plus agréable et fait travailler d'autres muscles.
Dans le cercle, vous apercevez un gros lézard vert.
Voici une hypothèse d'une partie de notre tracé pour aller à la Pierre des Sacrifices.
Alors qu'une envie pressante me monte jusqu'à la gorge, je décide de faire une pause pipi le long du chemin. Et bien pas de chance, si nous n'avions croisé que deux VTT qui partait dans le sens contraire, un vttiste déboule à fond me surprenant en pleine action pour me soulager.
Franchement, on ne peut pas être tranquille. On marche depuis presque 5h00 et on tombe sur le troisième pélo du coin dans un moment intime.
Le point final de notre randonnée s'approche. C'est l'Abbaye de Valcroissant fondée en 1188.
Cette abbaye, au contraire de nombreuses autres, ne parvient pas à se développer. Il faut dire que les Guerres de Religion qui sévissent dans la région n'aident pas à ce développement et la mène même à la ruine. En 1568, l'Abbaye de Valcroissant devient une grange. En 1893, un Pasteur la rachète pour y fonder un orphelinat protestant mais celui-ci décède avant de pouvoir le créer.
Finalement, c'est un mathématicien et philosophe qui la rachète et la restaure avec sa femme en 1950.
De nos jours, c'est devenu une gîte et à moins d'y séjourner, on ne peut l'admirer que depuis l'extérieur.
Comme nous sommes à deux pas de Die et que nous ne souhaitons pas rentrer prendre une douche dans notre chambre d'hôtes pour revenir, nous partons directement chez le traiteur à Die pour acheter notre repas du soir, de l'entrée au dessert.
Nous profitons, après le repas, du terrain d'Agnès pour nous reposer en admirant le paysage diois.
Demain, autre randonnée, autre découverte.
1 commentaire:
çà monte et çà descend
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