mercredi 12 mai 2021

Short Circuit

Nous vous présentons aujourd'hui, un autre film de science-fiction des années 80 qui est culte dans les pays anglo-saxons. 
Je me souviens, il y a fort longtemps, à l'époque de la cassette vidéo et du magnétoscope, avoir enregistré sans doute l'unique diffusion à la télévision française du film mettant en scène un robot connu sous le nom de Numéro 5 et portant le titre de Short Circuit. Nous regardions la K7 comme on l'écrivait alors, ma sœur et moi, régulièrement.
C'est la plateforme gratuite de streaming, pluto tv qui m'a permis de le revoir via la chaîne 
L'armée américaine présente une grande innovation dans sa manière de combattre : des robots. 
Plusieurs ont été fabriqués et se ressemblent traits pour traits. Ils portent tous un numéro pour les différencier et sont des armes redoutables obéissant au doigt et l'œil des militaires. Ces robots font sensation lors de leur présentation mais leurs concepteurs, le Professeur Newton Crosby et son assistant Benjamin Jahrvi ne sont pas enthousiasmés par l'utilisation belliqueuse de leurs machines. Alors que les robots rentrent dans leur dépôt, l'un d'entre eux, Numéro 5, est frappé par la foudre. Ce choc électrique provoque des courts circuits qui le change totalement. Il prend la fuite et se réfugie auprès de Stephany Speck, une écologiste. Cette dernière réalise que Numéro 5 est doté de la parole, mais également de la réflexion, de la pensée, de l'humour, bref, Numéro 5 est vivant mais extrêmement recherché par les autorités militaires d'une part et par le Professeur Crosby et son assistant d'autre part... 

Ce film est une pépite des années 80 et j'ai eu énormément de plaisir à le regarder à nouveau car, finalement, j'avais un peu oublié certains détails et certaines scènes. Les acteurs représentent ces 80's puisqu'on retrouve Ally Sheedy (1962) (War Games, Breakfast Club...) et surtout Steve Guttenberg (1958) (Cocoon, la série des Police Academy, Trois hommes et un bébé...) qui a tourné quasiment un film chaque année durant cette décennie. Mention spéciale à Fisher Stevens (1963) qui joue le rôle de l'assistant et qui a des répliques qui ne passeraient absolument plus dans un film actuellement !

La musique est électronique et représente parfaitement bien cet univers de science-fiction de ces années-là. Vous pourrez l'écouter dans la vidéo plus bas.

Il y a dans ce film un mélange de WarGames (1983), de D.A.R.Y.L. (1985), d'E.T (1982) et du Vol du navigateur. (1986) et une nouvelle fois, après l'avoir vu, j'étais sur mon petit nuage, transporté des années en arrière lorsque je l'ai découvert pour la première fois en ayant les mêmes sensations.

J'adore Numéro 5 et j'aurai rêvé le rencontrer. 
Il est pas chou ? Bon certes, il prend de la place et est plutôt gaffeur mais les concepteurs ont réussi à transmettre des émotions avec tout cet assemblage de pièces métalliques.
Je me souviens avoir passé des heures à tenter de jouer au jeu vidéo sur cassette de mon ordinateur Amstrad CPC464 et grâce à Internet, j'ai retrouvé cet univers. Il faut dire que les jeux vidéo n'ont jamais été ma passion mais celui-ci faisait partie de ceux que j'appréciai mais que je n'ai jamais terminé.
En 1985, une suite est tournée avec Short Circuit 2 / Appelez-moi Johnny 5. Je l'ai vu également mais j'en ai nettement moins de souvenirs. Je vais toutefois tenter de le dégoter quelque part.

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