Les Shadoks

Cette série télévisée d'animation française a coupé la France en deux; comme bon nombre de sujets; lors de son arrivée sur l'antenne de la première chaîne de l'O.R.T.F. le 29 avril 1968. Cet OVNI dans la télévision n'y restera pas longtemps du fait des Evènements de Mai 68 et retentera sa chance en septembre 1968, les contestations passées.
Les Shadoks reviendront pour une deuxième saison, toujours sur la même chaîne le 1er juin 1970,

pour une troisième à compter du 11 novembre 1974 et se poursuivra en 1975 sur TF1 nouvellement créée.

Il faudra attendre le 6 février 2000 pour que 

diffuse une quatrième saison.

Mais Les Shadoks c'est quoi ou c'est qui ?

Ce que l'on peut vous dire tout d'abord, c'est que la série a été imaginée par Jacques Rouxel (1931-2004) et qu'à la télévision elle a été incarnée par la voix de Claude Piéplu (1923-2006). 

Tout cela ne vous explique toujours pas ce que sont Les Shadoks.

Nous y arrivons...

Pour vous l'expliquer, nous nous appuyons sur l'un des recueils du best-of des Shadoks sorti en 1994 aux éditions circonflexe et réédité en 2005 par Citroën.

C'était il y a très, très longtemps.

En ce temps là, il y avait... le ciel.

A droite du ciel, il y avait la planète GIBI; elle était complètement plate, et elle penchait, soit d'un côté, soit de l'autre.

A gauche du ciel, il y avait la planète SHADOK; elle n'avait pas de forme spéciale... ou plutôt elle changeait de forme.

Au milieu du ciel, il y avait la TERRE, qui était ronde et qui bougeait.

Sur la TERRE, il n'y avait apparemment rien.

Les Shadoks et les Gibis en eurent donc assez, au bout d'un certain temps, de vivre sur des planètes qui ne marchaient pas bien.

Alors ils décidèrent, les uns et les autres, d'aller sur la TERRE qui avait l'air de mieux marcher.

Débute alors une grande histoire qui va nous raconter comment ces deux peuples se sont lancés dans la course à l'accession sur la Terre avec chacun leurs particularités. Car, que ce soit les Shadoks ou les Gibis, ils étaient pour le moins particuliers.

Si la série animée, sans doute regardée alors que j'étais trop jeune, était incompréhensible, avec les années et grâce à ce best-of j'ai nettement mieux apprécié leurs aventures absurdes et surtout j'ai enfin compris pourquoi les Shadoks pompaient, pompaient, pompaient. 

Je vais maintenant tenter de trouver les deux autres recueils réédités par Citroën, même si la mission s'annonce difficile, pour poursuivre l'exploration des Shadoks et des Gibis ou plus facilement en regardant les épisodes sur Madelen.