mercredi 3 mars 2021

さや侍 / Saya zamuraï

Le deuxième et dernier film que nous avions enregistré durant le cycle du cinéma Japonais proposé par 

est très étrange. Quand nous disons très étrange, le mot est faible ! 
Tout le film se construit sur des absurdités qui, si elles font sourire au départ, lassent très rapidement et mettent même parfois (souvent) mal à l'aise par la mise en situation du personnage principal.

Sorti au Japon en 2011, ce film apparaît dans nos salles françaises de manière confidentielle un an plus tard. 
Cette farce, car c'en est une, est finalement beaucoup plus dramatique que comique. 
C'est peut-être cela qui nous a surpris et désarçonné car nous nous attendions à voir des scènes très drôles, assister à une comédie alors que finalement l'humour utilisé fait appel à la pitié, à la gêne et non pas au sourire et au rire. Ce sont même des larmes de tristesse, d'émotion et de délivrance qui roulent sur nos joues car tout cela se termine par une fin tragique mais très belle à la fois.
Il faut s'accrocher mais finalement Saya zamuraï est un très joli film dans un genre peu commun.

Kanjuro Nomi est un samouraï. Un jour, il est déchu par son maître de ce titre et doit rendre son arme. 
Il se retrouve donc être un samouraï sans épée. 
Kanjuro fuit sa région avec sa fille Tae. Elle est très dure envers son père à qui elle ne cesse de rappeler qu'il est un moins que rien. 
Les soldats d'un Seigneur local l'arrêtent et ce dernier le condamne à mort. 
Néanmoins, il pourra sauver sa tête s'il parvient à redonner le sourire à son jeune fils qui ne dit plus rien ni ne souri plus depuis le décès de sa maman. 
Le Seigneur lui donne 30 jours pour accomplir cette mission. Ses premières prestations sont ridicules et pathétiques. Mais peu à peu, sa fille et deux des gardes de Kanjuro, l'aident à monter de véritables petits spectacles censés redonner la joie de vivre au jeune garçon...


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