lundi 21 décembre 2020

The man who invented Christmas / L'homme qui inventa Noël

En cette période de Noël, nous avons pris l'habitude de regarder la télévision britannique depuis notre salon, sans risque d'une mutation du virus, car les chaînes diffusent à cette époque de l'année des classiques de Noël rarement diffusés sur leurs consœurs françaises.
Hier nous avons branché Channel 4 créée en 1982

pour regarder, The man who invented Christmas (2017) / L'homme qui inventa Noël.
Cet homme n'est autre que le romancier, dramaturge et journaliste britannique Charles Dickens (1812-1870). 

Charles Dickens est reconnu et adulé dans le monde entier après la parution de son histoire, Oliver Twist sous forme de feuilleton entre les années 1837 et 1839.
Mais en 1843, il est à cours d'inspiration. Il parvient difficilement à trouver un sujet : Noël.
Grâce à une lecture de ses enfants, il souhaite raconter une histoire de fantômes qui tournerait autour d'un personnage irascible, Ebenezer Scrooge...

Nous n'assistons pas à la biographie de Charles Dickens mais à une période de sa vie, celle où il doit trouver un nouveau sujet de livre qui relance sa carrière. Nous assistons à la naissance de A Christmas Carol. In prose. Being a ghost story of Christmas. (Un chant de Noël)
Pour moi, mais cela ne semble pas être l'avis de la critique, c'est un bon film où l'on voit peu à peu comment Dickens crée ses personnages en s'appuyant sur son enfance, sur son père, sur son travail à l'usine alors qu'il était enfant, sur l'ambiance londonienne de cette époque Victorienne... Peu à peu, les personnages prennent place à côté de l'auteur et jouent sur son caractère. Il est parfois très inspiré alors que d'autres fois il est dans l'impasse. Il parvient cependant toujours à avoir un déclic plus ou moins douloureux. Tout ce déroulé le mène peu à peu à créer ce conte de Noël dont nous ne nous lassons pas de regarder les différentes adaptations. 
Charles Dickens, par ce conte, a ré inventé Noël plutôt que l'inventer.
Nous réalisons par contre ne l'avoir jamais lu ni en anglais, ni en français. Il faudra un jour remédier à cela...

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