lundi 10 juin 2019

A la découverte du monde grâce au Musée des Confluences

Ce lundi de Pentecôte étant très pluvieux, nous avons décidé de le passer au Musée des Confluences où nous nous rendons pour la quatrième fois depuis son ouverture en 2014; ce qui fait presque une visite par an.
Et ce n'est pas moins de quatre expositions temporaires que nous découvrons aujourd’hui.
La première d'entre elles est la plus récente puisqu'elle a ouvert le 6 juin dernier.
Vous pouvez vous y rendre jusqu'au 15 mars 2020.
Le monde en tête regroupe une collection impressionnante de couvre-chefs venus de tous les coins du globe.
Treize univers nous raconte les rôles du couvre-chefs :
  • du cheveu à la coiffe
  • une protection physique et symbolique 
  • la coiffe comme étendard
  • des objets de communication
  • la plume en Amazonie un langage haut en couleur
  • des objets de pouvoir
  • valoriser l'esprit guerrier
  • une passion africaine pour les couvre-chefs
  • toucher les Dieux et les Esprits
  • révéler l'invisible
  • rythmer la vie
  • autour du mariage
  • au croisement des cultures
Nous n'imaginions qu'il pouvait exister autant de couvre-chefs fabriqués en toutes sortes de matières.
 
Certains semblent être très difficiles à porter tel celui-ci qui ressemble plus à un petit tambourin qu'à un chapeau.
La mise en scène de la collection est moderne et bien pensé
même si parfois les reflets derrières miroirs rendent la prise de photographie plus difficile.
Pour la grande majorité des couvre-chefs la couleur est très présente, surtout ceux utilisant des plumes d'oiseaux.
Mais ceux fabriqués en tissu peuvent également être très colorés.
Certains nous apparaissent comme étant improbables à porter et pourtant ils l'ont été à certains endroits de notre planète dans certaines circonstances.
Nous pensons à celui-ci orné de griffes de félins.
ou cet autre avec une reproduction de tête de requin.
D'autres semblent vouloir confondre les personnes qui les portent dans leur environnement naturel.
Ces très simples couvre-chefs sont bien éloignés de ceux qui montrent la richesse de leurs propriétaires.
Ici, nous avons l'impression de nous replonger dans Tintin au Tibet car Hergé aimait à dessiner les habits traditionnels des peuples où le plus célèbre des reporters se rendait.
Nous terminons par ces deux merveilleux exemplaires de coiffes utilisées lors de cérémonie de mariage en Inde.
Depuis le 7 juillet dernier et jusqu'au 25 août prochain se tient l'exposition temporaire Yokainoshima esprits du Japon.
L'expo porte sur les divinités, les êtres surnaturels et les rites qui existent au Japon.
Nous sommes accueillis par deux renards que nous connaissons bien
puisque nous les avions rencontrés lors de notre voyage au Japon et plus précisément près de Kyoto au sanctuaire Fushimi Inari-taisha et ses nombreuses torii oranges.
Il y a de très belles photos de Charles Fréger qui reprend une multitudes de personnages liés à des rites un peu partout au Japon.
Les vrais costumes sont placés sous vitrine et sont très impressionnants.
 
Un temple a été reconstitué nous ramenant dans l'ambiance de notre voyage d'il y a 5 ans maintenant.
Il y a également beaucoup d'objets liés à des cultes ou à des croyances que nous reconnaissons
et plus particulièrement ces petites figurines qui représentent les 7 Dieux du Bonheur :
  • Ebisu : Dieu des pêcheurs, des marchands et de la prospérité
  • Daikokuten : Dieu de la richesse, du commerce et des échanges
  • Bishamonten : Dieu des guerriers, protecteur de la loi bouddhique et de la prospérité
  • Benzaiten : Dieu du savoir, de l'art, de la beauté, de l'éloquence, de la musique, de la littératures, de la science, de la vertu, de la sagesse, de la prospérité, de la longévité
  • Fukurokuju : Dieu du bonheur, de la richesse, de la longévité, de la virilité, de la sagesse
  • Hotei : Dieu de l'abondance, de la bonne santé, du contentement, du commerce
  • Jurōjin : Dieu de la longévité et de la prospérité
A côté de ces représentations de Dieux qui sont déjà petites, il en existe des miniatures.
On les retrouve également peintes sur ces plaquettes de bois de prières.
  Nous terminons notre visite par deux masques impressionnants
dont le très célèbre masque de démon Ôbeshimi qui semble être le sosie de notre ancien Président Jacques Chirac.
La troisième exposition à laquelle nous nous rendons est Fêtes 
himalayennes, les derniers Kalash. Du 23 octobre 2018 au 01er décembre 2019.

Il y a très peu d'objets de ce peuple perdu dans les montagnes mais surtout des photos.
Nous ignorions absolument l'existence de ce peuple des Kalash qui habite dans le Nord du Pakistan.
100 000 au XIXe siècle, ils ne seraient plus que 3 000 aujourd'hui menacés par les musulmans souvent extrémistes de la région (présence de nombreux Talibans) qui les entourent et qui refusent qu'ils puissent avoir d'autres traditions, d'autres croyances que les leurs.
Ce peuple est très énigmatique car il est dit que les Kalash seraient les descendants des soldats d'Alexandre le Grand venu conquérir la région. Une étude scientifique de leur ADN apporterait plutôt la preuve que ce peuple serait le même que celui qui habitait en Allemagne et en Autriche en -990 et -200 avant Jésus-Christ.
Enfin, la dernière exposition est intitulée Coléoptères, insectes extraordinaires.
Elle est visible au Musée des Confluences jusqu'au 28 juin 2020.

Ces insectes sont tellement nombreux et tellement différents.
Cette spirale représente les différentes tailles de cette famille d'insectes.

Certains sont des dangers pour le jardinier tel le doryphore, grand amateur des pommes de terre.
Grillés et déposés dans ces récipients, l'exposition nous rappelle qu'ils feront prochainement partie de notre alimentation comme ils le sont déjà un peu partout.
Depuis fin mars, une ancienne habituée du Museum d'Histoire Naturelle de Lyon a fait son grand retour. Il s'agit de la baleine échouée sur une plage corse en 1877 et dont le squelette est à nouveau exposé de manière permanente et en hauteur  au Musée des Confluences.
Longue de 17 mètres, elle pesait 2,5 tonnes.



 Très heureux de cette visite qui nous a fait voyager à travers le monde, les verrières du musée nous rappellent vite à la grise réalité de ce jour de repos.
 Rentrons nous mettre à l'abri et au chaud à la maison.

1 commentaire:

plou a dit…

çà doit être bien