Tulum / Zamà

Alors que nous venons de nous réveiller, nous entendons frapper à la porte de notre chambre.
Personne.
En fait si, quelqu'un est passé nous déposer notre petit déjeuner sur notre terrasse.

Il fait déjà chaud et avant que nos fruits et nos yaourts ne soient plus frais nous les dévorons devant notre piscine, car oui nous avons une piscine.
Même si elle parait bizarre, elle est bien terminée car c'est une piscine semi-enterrée.

Nous prenons la voiture pour nous rendre aux ruines de Tulum où devrai-je dire Zamà le nom maya de la cité. Des constructions apparaissent ici dès 564 mais la majorité des bâtiments encore debout aujourd'hui ont été construits entre 1200 et 1450.
Depuis 1981, un parc national protège les environs et c'est en le traversant que nous arrivons face à un haut mur. Un passage dans le mur nous permet d'entrer sur le site des ruines dont la première vision est celle-ci !

Je pense qu'à ce moment là, tout le monde reste un moment sans voix à admirer le paysage.
Le Temple des Dieux du Vent domine la Mer des Caraïbes. Ce temple servait également de phare.
Un panneau nous montre à quoi ressemblait Zamà.

Le site est bien plus petit que tous ceux que nous avons visité précédemment et les temples semblent être minuscules mais la présence de la mer apporte un plus. On a parfois l'impression d'avoir sous nos yeux un modèle réduit des autres sites mayas.
Il fait très chaud et le vent souffle violemment déposant sur notre peau et sur nos vêtements des embruns.
Un petit cenote est gardé par l'un des nombreux iguanes que nous croisons durant notre visite.

Voici une série de photos prises sur place. Rappelons qu'à l'origine, tous ces bâtiments étaient colorés comme sur le plan.

 

En bas du phare, il y a une plage de sable blanc fermée à cause du vent et des vagues.

Au point culminant, c'est à dire au niveau du phare, voici la vue paradisiaque de la Mer des Caraïbes.
Je regarde le ciel gris dehors en tapant ces lignes et je me demande pourquoi nous sommes revenus ?

Nous photographions El Templo del Dios del Viento et le paysage environnant sous toutes les coutures.
C'est d'ailleurs à cet endroit que nous voyons le plus de photographes.
Ces mêmes clichés doivent se retrouver partout dans le monde par celles et ceux qui ont comme nous eu la chance de s'y rendre.

Ayant fait le tour de Zamà, il est temps pour nous... d'aller profiter de plus près de tout ce blanc et ce bleu...