Sur le trajet, nous avons trouvé le brouillard ce qui nous a fait craindre d'avoir mauvais temps pour le reste de la journée mais en fin de compte la météo s'est arrangée (même si étrangement, il faisait plus chaud à la Toussaint l'année dernière !)
Les Spinoziens viennent d'arriver et sont suivis par la nièce d'Huguette et de son fils venus tout droit de la Suisse voisine. Nous nous retrouvons au restaurant Les Seize Quartiers et déjeunons en terrasse.
Salade avec terrine de viande ou de poisson, poulet à la crème et au vin jaune accompagné de morilles et de riz, fondant au chocolat (pas du tout fondant en fait), crème brûlée au vin jaune, tarte tatin feront partie de notre menu.
Pour digérer tout cela, nous décidons d'aller visiter le musée du village installé dans une salle de classe de l'école communale L'école d'autrefois de Château-Chalon.
Nous voici replongés dans une époque révolue, celle de l'école primaire entre les années 1880 et 1960. L'école d'alors ne mélangeaient pas les filles et les garçons mais que l'on soit fille ou garçon, le port du tablier était obligatoire. Bien que n'ayant pas été à l'école primaire entre les années 1880 et 1960, je portais également un tablier au début de ma scolarité.
Voici la classe avec ses nombreux bureaux où tous les âges étaient mélangés pour faire une classe unique, ce qui arrive d'ailleurs parfois toujours à notre époque dans de petits villages.
Les bureaux étaient de bois et possédait un trou pour y poser son encrier. Car à l'époque effectivement, on écrivait à la plume. Il en existait de nombreux modèles.
Malgré ces engins dont il fallait recharger continuellement en encre la plume, l'écriture était alors très soignée.
Les élèves d'un jour se sont appliqués à écrire et Huguette était particulièrement émue de se retrouver dans son école.
Je me souviens également à la fin de ma primaire, d'avoir appris à écrire à la plume (la mienne avait un manche en plastique tout de même). C'était alors plus un jeu qu'une obligation puisqu'à mon époque, le stylo à plume avec une cartouche d'encre avait succédé à la bonne vieille plume. J'ai par contre le souvenir d'avoir bien le trou dans mes bureaux pour y déposer un encrier qui n'était pourtant alors plus en vigueur.
Au milieu de la classe, il y avait un poêle et chacun des enfants devaient apporter sa bûche chaque matin. Parfois comme ici, c'était la Mairie qui avait cette charge. En CM1 et CM2, mon bâtiment était encore équipé d'un poêle; à mazout celui là; et c'était nos instituteurs qui avaient la charge de le faire chauffer et personne n'apportait son litre de mazout.
La tableau noir est présent bien entendu et il n'y avait alors pas d'allergie à la craie !
La discipline était très dure envers les écoliers car les brimades étaient courantes (règle sur les doigts, claques...) mais également le port du bonnet d'âne.
On savait également récompenser les plus méritants avec des bons points.
Que d'objets à découvrir dans cette salle de classe. Il y a des quantités de choses à voir.
Je tombe par hasard sur ce cahier représentant un chasseur blanc, ayant attaché un petit garçon noir au bout d'une corde, pour attirer le crocodile qu'il tente d'abattre. La légende expliquait que c'était un chasseur anglais qui pour chasser le crocodile se servait des indigènes comme appât. Forcément, on condamnait ce que faisait le colon anglais mais je suis à peu près certains que le colon français était capable de semblables comportements ! On pourrait penser cette image d'une autre époque ? Et pourtant, à l'écoute des discours actuels, il semblerait que ces idées là soient toujours présentes dans la tête de certains et certaines...
Dans la classe également, nous trouvons des jouets utilisés par les enfants durant les récréations.
Enfin terminons par le bureau de l'instituteur pour les garçons et de l'institutrice pour les filles.
Il était bien agréable de se replonger dans l'Histoire de notre École, de se souvenir de certaines choses apprises durant notre scolarité ou à travers nos lectures et d'en apprendre certaines : il était possible, voir même il était recommandé de donner de l'alcool en classe (il y a la présence de plusieurs bouteilles) alors qu'à l'époque le fléau était... l'alcoolisme !
Nous poursuivons notre visite en nous rendant vers un belvédère d'où nous admirons le paysage. L'automne vient juste d'arriver, les vignes n'ont pas encore changé de couleurs.
De la couleur nous en avons cependant avec les nombreuses fleurs qui égaient le village : des cyclamens sauvages,
et deux plantes que nous retrouverons sur notre terrasse assurément :
les cosmos
et les impatientes de Balfour.
Un petit tour par la cave de Voiteur et nous repartons chez nous ravis de cette journée passée ensemble.
1 commentaire:
Beau reportage ! que de souvenirs !!
surtout le bonnet d'âne !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!a
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