lundi 24 août 2015

Le château de Chenonceau

Après avoir récupéré ma sœur et mon neveu sur la route qui nous mène en Bretagne, nous débutons nos premiers kilomètres et tandis que nous avons eu un été exceptionnellement chaud dans la région, traverser les Monts du Forez par l'A89 fut un véritable calvaire. Le ciel s'est assombri sur cette partie de route que je n'aime absolument pas; cette longue portion d'autoroute où il faut rouler à 110 km/heure tellement elle est sinueuse et ressemblent à des montagnes russes. Soudain, les nuages noirs se sont déchainés en versant sur nous des quantités d'eau impressionnantes. Ne voyant pas à deux mètres, le trajet fut à cet endroit encore plus long car tout le monde roulait au pas.
Heureusement, arrivés à la plaine de la Limagne peut avant Clermont-Ferrand, nous avons récupéré des cieux plus propices et nous avons pu cumuler les kilomètres.
Nous avions prévu un arrêt à mi-parcours, histoire que le trajet semble moins long en faisant le choix de visiter le château de Chenonceau. Je m'étais rendu dans cet incroyable édifice lors d'un voyage scolaire, ce qui remonte maintenant à un certain nombre d'années.
Les billets achetés sur Internet nous permettent de couper les files d'attente.
Nous pénétrons le domaine par une longue allée ombragée, la Grande Allée d'Honneur sur laquelle veille deux sphinx.
 
Deux jardins encadrent le château. Celui de Diane de Poitiers (1499 - 1566), favorite du Roi Henri II
 
et celui de Catherine de Médicis (1519 - 1589) épouse du Roi Henri II et Régente du trône de France de 1560 à 1563, mère du Roi Charles IX à qui elle força la main pour lancer le terrible Massacre de la Saint-Barthélémy (voir notre article sur Charly 9 du 07 mars 2014)
 
Devant le château, nous sommes surpris par autant de chlorophylle que les températures caniculaires ont fait totalement disparaitre de nos régions depuis fin juin.
Un château apparaît ici en 1230 mais ne ressemble pas du tout à celui que nous visitons et que tout le monde connaît grâce à ses arches qui enjambent le Cher.
 
 
Depuis le premier château, Chenonceau ne cesse de s'agrandir avec ses différents propriétaires : la famille Marques, Thomas Bohier, François Ier, Diane de Poitiers, Catherine de Médicis, Louise de Lorraine, la Duchesse de Mercœur, la Maison de Vendôme et de Condé, Monsieur et Madame Dupin, le Comte René de Villeneuve, Madame Pelouze, la famille Terry, la famille Menier dont Laure Menier est propriétaire depuis 2002.
Autant je me souvenais de l'extérieur du château, autant l'intérieur était sorti de ma mémoire.
Nous avons pris quelques photos malgré la foule immense qui arpentait le château. Et oui, nous sommes en plein moins d'août et des hordes de touristes venus de toutes les régions de France et des quatre coins du monde viennent visiter le patrimoine français comme nous le faisons également.
Les vitraux sont superbement éclairés par la lumière naturelle.
 
Quel émerveillement que l'imposante cheminée blanche où trône le portrait de Catherine de Médicis.
  
On peut noter les initiales H pour Henri II et C pour Catherine de Médicis mais ont peut également voir un D pour la maîtresse du Roi, Diane de Poitiers.
Une autre cheminée blanche attire notre attention, celle qui se trouve dans le Salon Louis XIV sur laquelle on découvre une salamandre et une hermine, symboles de François Ier et de Claude de France.

 
Les galeries sont impressionnantes car elles traversent
 
le Cher sur lequel se trouvent des barques. Durant la Seconde Guerre Mondiale, une partie du château se trouvait en zone occupée tandis que l'autre rive était en zone libre.
 
J'aime particulièrement les cuisines en sous-sol même s'il y a trop de monde et qu'il y fait vraiment trop chaud.
 
 
 
La chambre noire de Louise de Lorraine est surprenante. C'est là qu'elle fit le deuil de son époux Henri III.
 
Que de monde cependant !
Nous filons maintenant à l'extérieur nous amuser dans le labyrinthe. Il n'est pas très compliqué de trouver son chemin... enfin presque.
 
Puis nous faisons un tour à la ferme
et au potager où fleurs et légumes cohabitent. 
Nous déjeunons d'un sandwich au bord de l'eau en nourrissant les canards et nous reprenons la route qui nous mènera au lieu de notre séjour : Pont-Aven.

4 commentaires:

plou a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
plou a dit…

écriture noire puis bleue problème ? heureusement il y a les couleurs des photos !!!

Raph et Fred a dit…

C'est modifié

Jean Claude Annie a dit…

Je confirme !