dimanche 19 octobre 2014

日本へようこそ (Bienvenue au Japon)

Nous voici de retour de notre voyage au Japon enrichis de souvenirs inoubliables et de pas moins de 2 490 photos et films !
Rentrés hier au soir, le décalage horaire se fait encore bien sentir et actuellement nos corps ne savent plus trop sur quel créneau horaire se fixer.
Nous tentons néanmoins de débuter une longue série de billets sur ce formidable pays qu'est le Japon de manière chronologique.

1日(journée 1) :
10月3日(金曜日) 、 10月4日(土曜日)
vendredi 03 octobre, samedi 04 octobre 

Cette longue journée de vendredi que nous débutons à 06h00 du matin ne se terminera que le jour suivant ne nous laissant la possibilité de dormir qu'une heure ou deux pendant notre vol.
Austrian Air nous dépose de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry 
 
à celui de Vienne en Autriche.
  
Notre avion, un Boeing, est plutôt récent et c'est très confortablement installé que nous débutons notre long voyage.
Les écrans de télévision sont tactiles ce qui nous permet de naviguer facilement dans les menus.
Les repas et boissons ne cessent de se succéder,
ainsi que les films qui nous font passer le temps beaucoup plus rapidement.
Pour ma part, je profite de ces séances gratuites de cinéma pour regarder
Transformers, l'âge de l'extinction, 
22 jumpstreet 
et un film indien; Gunday.
Frédéric à quant à lui été moins consommateur puisqu'il n'a regardé que le film Yves Saint-Laurent.
Occupés par tout cela, notre vol se fait très rapidement.
Nous voyons la capitale du Bélarus, Minsk,
puis nous passons au Nord de la Russie pour atteindre le Japon.
Mais avant d'atterrir, nous avons droit au traditionnel petit exercice administratif qui nous est imposé à chaque entrée dans un pays : les renseignements pour les services de douanes et d'immigration.
L'avion atterrit pile à l'heure en ce samedi matin.
Nous récupérons nos valises, et rencontrons notre premier interlocuteur japonais : le douanier.
Nous lançons alors fièrement notre premier こんにちは (konichiwa; bonjour).
Direction la station de train pour emprunter le Narita Express retardé exceptionnellement car un accident a eu lieu sur une voie.
A l'intérieur de la voiture, tout est propre et silencieux.
Nous nous aidons des écrans pour ne pas rater notre station qui sera la Gare de Tokyo.
Sous terre jusque là, le train fait surface et nous découvrons nos premiers paysages japonais sous un ciel gris.
Pour rappel, l'archipel nippon attendait alors le passage du 19ème typhon Phanfone.
 La gare de Tokyo mêle modernité et architecture ancienne.
Elle parait ridiculement petite au milieu des immenses buildings qui l'entourent.
En réalité, la gare est immense et souterraine. Elle abrite d'immenses centre commerciaux démesurément trop grands pour nous et où nous nous perdons facilement.
Nous sortons à l'air libre pour faire le point sur notre situation géographique dans un parc où nous remarquons que des policiers mettent des contraventions à des vélos garés là alors qu'il est interdit de le faire.

Et une fois de plus, le premier chien que nous rencontrons est un... teckel !
Enfin, je dis ça, je dis rien.
Notre hôtel n'étant pas trop loin, nous prenons sa direction pour y déposer nos bagages puisque l'heure de l'enregistrement est encore loin.
Nous profitons de cette ballade à pieds pour faire nos premières photos de la ville.
Tout en haut d'un building, nous voyons une forme s'agiter.
En zoomant un peu, nous nous rendons compte que c'est un laveur de vitres qui est en train de travailler.
Nous déjeunons dans l'une des nombreuses cafétérias Pronto du Japon de plats de spaghettis.
Nous sommes surpris par l'accueil de tout le personnel qui nous lance des bonjours, bienvenues à notre entrée.
Ils seront suivi par le même enthousiasme à notre départ !
Nous nous approchons de la rivière Sumida traversée par vingt-six ponts.
Notre nez nous permet de lire ce panneau :
peinture fraîche !
Devant une maison, un bassin accueille de petits poissons rouges.
Seule une grille les protège des prédateurs éventuels.
Certaines maisons paraissent très originales au milieu des immeubles.
En ce samedi matin, la circulation n'est pas très importante.
Nous nous attendions à voir de nombreux embouteillages mais c'est loin d'être le cas.
Sur une artère commerciale d'ailleurs, la rue est devenue piétonne et des centaines de Tokyoïtes en profitent pour déambuler tranquillement en faisant leur shopping car comme partout dans le monde, le samedi est synonyme de shopping.
Une foule un peu plus dense attire notre regard.
Les badauds prennent en photo des chats installés sur le panneau de la Rue Ginza.
La langue française est beaucoup utilisée sur les devantures de magasins.
On appelle cela le Franponais car les inscriptions sont souvent là pour donner un style à la française mais parfois les mots sont soit mal orthographiés, soit ils n'ont rien à voir avec ce qui est vendu à l'intérieur.
A La Chatte il y a effectivement des chats que l'on vient caresser pour se détendre.
 
L'après-midi avance, nous prenons possession de notre chambre.
Nous logeons au quartier Nihonbashi dans un hôtel avec une petite chambre bien équipée mais malheureusement la vue donne sur un autre bâtiment.
Nous rencontrons d'ailleurs ici nos premiers wc "électroniques". Le siège est en effet équipé d'une ribambelle de boutons qui permettent de faire couler de l'eau, de chauffer le siège, de mettre en marche de la musique, de diffuser du parfum, et de se laver le séant par des jets d'eau chaude automatiques.
 
Ce qui nous frappe ce premier jour, c'est la tombée de la nuit qui arrive très vite et assez tôt (vers 17h00 environ)
Déjà fatigués par notre longue journée, l'arrivée de la nuit ne va pas nous aider mais nous luttons pour ne pas nous coucher tout de suite.
Nous partons en ville à la recherche d'un restaurant, le repas se prenant à partir de 18h00.
Nous croisons nos premiers distributeurs automatiques de boissons qui les conservent soit au froid, soit au chaud.     
Peu avant notre départ, nous avions vu un reportage sur le Pont de Nihonbashi, ce même pont où nous nous trouvons ce jour là.
En fait, le pont traverse la rivière, et le pont est lui-même traversé par un pont autoroutier rendant le lieu très original.
 Des dragons servent de lanternes.
 

Ici, nous découvrons d'autres lanternes.
L'heure avance, notre fatigue s'accumule, nous décidons de manger.
Les restaurants au Japon sont rarement au niveau de la rue et il ne faut pas hésiter à monter dans les immeubles où à descendre dessous pour trouver les salles de restaurant.
Nous entrons dans celui-ci :
Comme dans tous les restaurants quasiment, nous pouvons avoir une idée de ce qui est servi à l'intérieur de l'établissement en regardant en vitrine les plats imités par des aliments en plastique.
Nous nous rendons alors compte que l'accueil chaleureux et souriant que nous avons eu à midi, est le même dans tous les établissements.
Tout le personnel nous dit bonjour et bienvenue, tous nous diront au revoir merci beaucoup de votre visite.
Et cela serai ainsi durant toute la durée de notre voyage dans tous les lieux où nous nous rendrons (restaurants, commerces, supermarchés, musées...)
Nous sommes accompagnés à notre table où se tiennent tout près, une rangée de bouteilles de saké.
Pour accompagner nos bières, voici l'apéritif.
 Suivent ensuite nos plats.
Nos choix ont été bons car tous les mets que nous dégustons sont délicieux.
Le dessert est comment dire, plus surprenant et moins à notre goût.
Un flan aux haricots noirs et au thé vert.


Bien que le personnel parle très peu l'anglais, je demande l'addition à une serveuse qui revient... avec une bière !
En anglais, l'addition se dit bill et bière beer mais il faut savoir que les japonais remplacent les r par des l du coup la serveuse à compris bière.
Cette petite mésaventure nous permettra d'apprendre à demander l'addition en japonais !
Il est 21h00, c'est complètement anéantis par la fatigue que nous rentrons nous coucher pour entamer... une longue nuit...


3 commentaires:

plou a dit…

çà commence bien

Jean Claude Annie a dit…

Belles vacances ! Beau reportage!

nathcricrigaia a dit…

Hate de lire la suite !!!! Nath