Malgré ce souvenir, nous décidons de partir visiter la ville... et nous avons été conquis par la vieille ville.
Il faut reconnaitre tout de même que la circulation est ultra-difficile et on se demande comment les niçoises et les niçois (et d'ailleurs tous les habitants de la Côte d'Azur) se déplacent en pleine saison haute touristique
Pour l'Histoire, rappelons que le Comté de Nice a appartenu à la Provence, aux États de Savoie englobés eux-même ensuite dans le Royaume de Sardaigne.
Son rattachement à la France date seulement de 1860.
Le premier lieu que nous découvrons est la magnifique Place Masséna, du nom du Maréchal napoléonien André Masséna né à Nice.
Sept statues sont dressées sur des mâts et représentent les sept continents.
La statue d'Apollon a retrouvé sa place sur la Fontaine du Soleil.
Installée là en 1956, elle fut déplacée dans un parc des sports dans les années 70 de peur de choquer les passants de sa nudité !
La Place Masséna se trouve sur le fleuve Paillon recouvert à cet endroit.
D'ailleurs, le fleuve est recouvert sur 1,2 kilomètres, longueur de la Promenade du Paillon, véritable coulée verte inaugurée en octobre 2013 d'une superficie de 12 hectares.
On peut rejoindre la Promenade des Anglais en toute sécurité.
Tout prêt de la Place Masséna, je trouve la devanture de la Papeterie Rontani très jolie.
L'Hôtel de Ville possède de belles couleurs.
Nous passons devant l'Opéra
et pénétrons dans un marché à ciel ouvert où l'on vend pléthore de fruits, de légumes, de fleurs...
Devant le Palais de la Préfecture, de nombreux artistes vendent leurs toiles.
Le Vieux Nice est formé de nombreuses ruelles étroites
où l'on voit une quantité importante de boucheries dans lesquelles les gens font la queue.
Nous sommes à la mer et il y a bien entendu des marchés aux poissons.
Les maisons sont colorées et nous aimons vraiment ce vieux quartier.
Depuis la Colline du Château, il n'en reste pas grande chose, voici le port d'où partent les ferrys à destination de la Corse.
La vue sur la longue et mythique Promenade des Anglais est impressionnante.
Pour descendre justement en bord de mer, nous empruntons, comme à Monaco, le métro vertical local : l'Ascenseur du Château. Depuis mars 2011, la montée et la descente sont gratuites. Auparavant, il fallait payer 90 centimes la montée ou 1€20 la montée et la descente.
Nous voici devant les plages, au commencement de la Promenade des Anglais lorsque vous arrivez de l'Italie.
Pas très loin de là, dans la Vieille Ville, nous nous arrêtons dans une boulangerie et nous succombons à l'appel des véritables pan bagna que nous dégustons sur la plage.
Les plages d'ailleurs, semblent toutes porter un nom.
Nous débutons notre longue Promenade des Anglais qui doit son nom au fait que les anglais sont nombreux à venir à Nice et qu'ils financèrent au début du XIXème siècle la construction d'un chemin en bord de mer.
L'Hôtel du Palais de la Méditerranée a un air des immeubles de nos Gratte-Ciels de Villeurbanne (qui vont fêter leurs 80 ans, mais nous vous en reparlerons dans un prochain billet).
Le bijou de cette promenade, c'est l'Hôtel Negresco. Il porte le nom de son concepteur, un roumain, Henri Negresco qui l'inaugure en 1913.
Nous n'y entrerons pas, c'est un établissement cinq étoiles !
Nous restons à côté, dans le parc de la Villa Masséna,
à l'ombre des palmiers avec une vue sur l'hôtel de luxe.
Masséna regarde lui dans la direction opposée à l'Hôtel.
Notre journée à Nice est trop courte.Il faudra que nous y retournions pour explorer plus à fond tous les trésors que nous avons raté.
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