Intrigués par les affiches du film que l'on voit un peu partout en ville, nous nous sommes rendus jeudi soir au cinéma de Vaise à la séance de 20h00 en VO proposant The Grand Budapest Hotel. Notre cinéma habituel ne le propose pas.
A la sortie, je n'arrivais pas à savoir si j'avais aimé le film ou pas, tellement l'univers du réalisateur Wes Anderson est étrange. Frédéric l'a pour sa part bien aimé en le trouvant drôle.
Drôle effectivement, il l'est.
J'ai eu l'impression de voyager dans le temps, de passer dans un autre monde tout en restant dans le notre, de voyager dans la quatrième dimension où l'on ne s'attend pas à ce que l'on va voir.
Au final, après plusieurs heures d'analyse nécessaires, je dirai que le film mérite d'être vu une deuxième fois pour l'apprécier à sa juste valeur.
J'ai été trop dérouté par la façon de raconter l'histoire.
En fait, on regarde le film, comme on lirait un livre.
Il y a d'ailleurs les titres des chapitres qui s'inscrivent à l'écran et tout débute d'ailleurs, par l'ouverture du livre racontant l'histoire de ce grand hôtel.
De nos jours, une jeune fille entre dans un cimetière d'une ville de la République de Zubrowka.
Elle s’assoit sur un banc près d'un buste d'un héros national, un écrivain, et ouvre le livre de sa plus belle œuvre : The Grand Budapest Hotel.
A l'arrière du livre est imprimée la photo de l'auteur prise dans les années 80.
Nous partons alors à cette époque et écoutons l'auteur expliquer sa rencontre dans cet hôtel des années auparavant.
Nous remontons à nouveau le temps dans les années soixante, dans un palace qui a bien changé à cause du régime communiste de l'époque, pour retrouver l'auteur jeune faisant la rencontre d'un vieil homme, Monsieur Moustafa.
Ces deux personnes semblent intrigués l'une par l'autre et le plus âgé décide d'engager la conversation.
Il entame alors son récit et nous projette dans ce que fut le grand hôtel à sa grande époque entre les deux guerres mondiales.
Là, nous faisons la connaissance du concierge de ce palace, Monsieur Gustave H. qui rencontre un jeune groom, Zero Moustafa.
Monsieur Gustave est un personnage atypique qui a deux grandes passions : son métier, il veut un service exmplaire à l'égard de ses clients et une autre passion pour les riches femmes âgées avec qui il entretient des relations sexuelles.
L'une d'entre elles, la Comtesse Céline Villeneuve Desgoffe und Taxis meurt mystérieusement et fait don à Monsieur Gustave d'un célèbre tableau Le garçon à la pomme.
Monsieur Gustave qui a pris sous son aile le jeune Zero, débute alors de trépidantes, insoupçonnées et improbables aventures dans cette République de Zubrowka sur le point d'entrer en guerre, malmenés par l'horrible famille Desgoffe und Taxis, accusés à tort par l'employé de maison de la Comtesse qui disparait mystérieusement...
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