mardi 18 février 2014

Le lundi au soleil

Le lever de ce lundi 10 février est plutôt difficile pour ma part.
J'ai claqué des dents toute la nuit, et fait nouveau ce matin : je tousse.
Frédéric étant en pleine forme et pensant encore à cet instant, que ma petite condition physique est due à la fatigue de la veille, c'est fiévreux, fatigué et malade que je pars à l'assaut des pistes avec lui.
Le week-end est terminé, les touristes nous laissent l'entière disposition des pistes, quasiment rien que pour nous.
Il faut dire que la météo n'est plus du tout ensoleillée !
Plus nous avançons dans la journée, plus le temps se dégrade.
Nous commençons par un ciel couvert accompagné d'un froid vif (même Frédéric qui n'est pas malade à froid)
 Le vent souffle fort, la neige s'envole du sol pour venir frapper nos visages.
La visibilité baisse énormément si bien que nous n'arrivons plus à distinguer aucun relief.
Ma fatigue accumulée à ces exécrables conditions climatiques me font perdre tous mes repères.
Je ne dois mon salut qu'en essayant de suivre Frédéric de visu mais également en l'appelant pour savoir où il est.
En milieu d'après-midi, nous nous réfugions dans un chalet pour déjeuner.
Je tousse de plus en plus et j'alterne entre moments de sensation de grand froid et de forte transpiration.
Dehors, le brouillard est tel que nous devinons à peine la terrasse.
La neige fait son apparition sous formes de très gros flocons.
Nous décidons de rentrer mais la dernière descente nous demande énormément de temps.
La visibilité est nulle.
Parfois, nous doublons, au ralenti, d'autres naufragés coincés sur la piste et qui tous comme nous n'ont qu'un souhait : se retrouver chez eux au chaud.
Après de longues pauses pour reprendre notre souffle, le vent nous coupe la respiration, nous parvenons enfin en bas des pistes.
Il a neigé ici également et il neigera toute la nuit.
 
A nouveau épuisé par ce que nous décelons être un genre de grippe, je me couche comme les poules.
Dans la nuit, j'entends Frédéric gémir et délirer.
La fièvre l'a atteint également et nous voici tous les deux malades !
Après ces deux premières journées de ski, nous déclarons forfait pour les descentes que nous avions prévues mardi.

Les grippés font du ski vont passer la journée à tenter la descente de la fièvre !

1 commentaire:

plou a dit…

çà continue .....forfait........ restez au chaud !!!