vendredi 17 janvier 2014

A la rencontre de LEA

LEA ce n'est pas une nouvelle amie à nous, quoiqu'elle pourrait le devenir.
C'est le petit nom de la ligne de tramway T3 qui relie la Gare de la Part-Dieu à la zone industrielle de Meyzieu.
Le long de LEA (Ligne de l'Est de l'Agglomération), il y a le tracé d'une piste cyclable longue de quatorze kilomètres.
C'est là que j'ai passé cet après-midi ensoleillé, qui change radicalement d'hier où la pluie n'a pas cessé et de demain, où la pluie est annoncée.
Parti de Villeurbanne, j'ai rejoint Décines-Charpieu, où mon point de départ fut la jetée sur le Grand Large et d'où je me rendrai sur les Quais du Rhône du côté du Parc de la Tête d'Or.
Le promeneur que je suis trouve joli le panorama sur le Grand Large,
nettement moins sur la Rocade Est que je surplombe.
Par contre ceux qui doivent apprécier ce point de vue, ce sont les forces de l'ordre pour installer des radars ! D'ici, rien ne peut leur échapper et ils peuvent tantôt se tourner d'un côté, tantôt de l'autre.
J'enfourche mon vtt et c'est parti pour découvrir cette piste cyclable.
Je débute par l'un des seuls dénivelés du circuit, le reste étant plat rendant la ballade très plaisante et facile.
 
 Je me rapproche du centre de Décines-Charpieu.
Les panneaux indicateurs, nombreux sur le chemin, m'informent que je suis dans la bonne direction.
Je sors de la ville et j'entre dans ce qui devait être une zone industrielle mais où il semblerait que beaucoup d'usines soient abandonnées, certaines étant parfois réhabilitées, d'autres semblent toutefois être toujours en activité.
J'alterne zones industrielles et gigantesques terrains en friches semblant attendre une nouvelle vie.
A cet endroit, la ligne de tramway, qui est également la ligne du Rhône Express qui transporte ses passagers de la Gare de la Part-Dieu à l'aéroport Saint-Exupéry, passe sous un pont.
Il semblerait en effet que ce soit à cet endroit que traversera le BUE.
Kezako ? C'est le Boulevard Urbain Est, dont il existe quelques portions et qui, dans quelques années, rejoindra le BUS.
Kezako ? C'est le Boulevard Urbain Sud, qui lui existe déjà entièrement.
J'arrive dans le quartier du Carré de Soie, identifiable par le château d’eau rouge et blanc, quartier qui entame une nouvelle mutation.
Après la construction du centre commercial, la réhabilitation de l'hippodrome et des berges du canal de Jonage, les chantiers de construction d'habitations débutent pour venir rejoindre la poignée de quelques anciens immeubles datant de l'époque où ces bâtiments abritaient les ouvriers des usines qui se trouvaient à cet endroit.
Je longe le Cirque Imagine qui propose des dîners spectacle toute l'année.
Il faudra d'ailleurs qu'on l'essaye.
Ici, c'est la station de tramway et du métro (ligne A) Vaulx-en-Velin la Soie.
Un parc relais pour les automobiles a été construit.
Je m'éloigne un peu du Carré de Soie, mais le quartier poursuit sa mutation par la construction d'immeubles de bureaux.
De l'autre côté de la voie, ce grand mur protège le cimetière de Villeurbanne.
Me voici arrivé maintenant au Périphérique Nord que je traverse en toute sécurité puisque j'emprunte un pont.
La circulation semble déjà dense.
Je passe devant le Pôle Pixel que nous avions visité lors de la dernière édition des Journées du Patrimoine.
Le quartier de la Gare de Villeurbanne a été récemment entièrement réaménagé en créant cette vaste zone verte où se trouve des aires de jeux pour les enfants.
Les immeubles plus anciens côtoient des immeubles flambants neufs.
Ma piste cyclable me protège de toute circulation mais je fais tout de même attention aux nombreux carrefours qui se multiplient lors de mon entrée dans l'urbanité car certaines fois, je suis prioritaire, d'autres je dois respecter les feux de signalisation à destination des vélos.
Je découvre un parc à Lyon que je ne connaissais pas (je suis arrivé dans le 3ème arrondissement) et qui semble sympathique; le Parc Bazin.
Je tenterai de revenir le voir car j'ai aperçu de gigantesques statues dans ce poumon vert où des enfants jouent, des personnes se promènent ou se reposent sur des bancs, tandis que d'autres jouent aux boules sur des terrains spécialement conçus pour ce sport.
La piste cyclable semble s'interrompre.
Il semblerait qu'une ancienne maison n'ait pas été démolie.
Ce petit détour, me fait perdre de vue temporairement la ligne de LEA.
Après avoir traversé le carrefour Dauphiné Lacassagne et après avoir retrouvé facilement la piste cyclable, merci aux panneaux de signalisation, je poursuis ma promenade.
Au bout de cette ligne droite, j'atteins une zone en travaux
qui est surplombé par un bâtiment qui semble être recouvert d'or !
Ce sont les nouvelles Archives Départementales dont le bâtiment devrait bientôt ouvrir ses portes au public.
La piste cyclable se prolongera bel et bien devant ce nouveau bâtiment mais pour l'instant, je suis une déviation.
Je vois maintenant distinctement le Crayon et la Tour Oxygène.
Du fait de la déviation, je me perds un peu à cet endroit avant de retrouver ma piste cyclable d'origine.
Elle est en fait, de l'autre côté, opposée au sens de circulation des voitures.
Devant la Gare de la Part-Dieu, les choses se compliquent puisque les piétons utilisent la voie des cyclistes comme trottoirs et j'entends même certains ronchonner que je les gène !
C'est un comble.
Je dois à nouveau traverser pour changer de côté, et je quitte avec joie la Rue de la Villette où les piétons sont trop nombreux et vraiment indisciplinés. J'évite d'ailleurs une collision... avec un autre cycliste dans l'autre sens, qui comme moi, fait son possible pour éviter d'accrocher quelqu'un.
Mon itinéraire me mène sur la Rue Bellecombe que je remonte sur ma voie protégée, en sens inverse des automobiles.
C'est nettement plus calme.
La rue m'emmène directement Place Charles Hernu, à Charpennes.
Me voici à Villeurbanne.
A cet instant par contre, voulant prendre la direction du Parc de la Tête d'Or, j'ai totalement perdu la piste cyclable à la limite entre Villeurbanne et Lyon !
Impossible de la retrouver.
J'ai alors alterné entre rouler sur les routes et sur les trottoirs lorsqu'ils étaient larges pour éviter de me faire accrocher par une voiture.
Enfin, je suis arrivé à l'une des entrées de la Tête d'Or du côté du lycée du Parc.
Venant du Boulevard Anatole France, j'ai réalisé que la piste cyclable aboutissait à cet endroit.
Il faudra que je réexamine le tracé car entre le Cours Vitton et le Boulevard Anatole France, il semblerait que la piste cyclable soit "fantôme".
Dans le parc, j'ai retrouvé son calme légendaire.
Il fait beau et de nombreux promeneurs, joggers, cyclistes... profitent du ciel bleu et de ce merveilleux soleil d'hiver.
Plus aucune feuilles ne sont visibles sur les arbres, et il semblerait que les employés ont fait beaucoup de travaux de tailles et de débroussaillages car l'on aperçoit nettement le Crayon de l'autre côté du lac.
L'emblème d'Only Lyon s'est déplacée dans la grande pelouse.
Je sors par l'entrée principale et je m'arrête devant un monument mis en lumière par le soleil que j'ai toujours pris pour un Monument aux Morts de l'une des deux Guerres Mondiales.
Il s'agit en fait du Monument des Enfants du Rhône, installé sur la Place du Général Leclerc en 1887 commémorant la Guerre de 1870 - 1871 contre l'Allemagne, oubliée face au conflits suivants, aux victimes des combats menés par les légionnaires, les gardes mobiles mais également des volontaires lyonnais.
Je longe le Parc de la Tête d'Or à la Cité Internationale.
Je termine mon reportage photos, une nouvelle fois à la Passerelle de la Paix avant de rentrer chez moi.


2 commentaires:

c a dit…

Belle promenade avec des dangers!

plou a dit…

oui d'accord de beau paysages , un beau parcours , mais parle nous un peu de ce que tu fais lorsque tu travailles........lol !!!!