lundi 19 août 2013

La Barrière de l'Esseillon

En ce lundi matin, nous associons la randonnée à la visite d'un lieu historique.
Direction donc l'impressionnante Barrière de l'Esseillon à Aussois.
La barrière est formée de cinq forts construits les uns au-dessus des autres au bord d'une falaise très raide : le Fort Victor-Emmanuel, le Fort Charles-Albert, le Fort Charles-Félix, le Fort Marie-Christine et la redoute Marie-Thérèse.
Ce système de défense est construit par le Royaume de Piémont-Sardaigne entre 1819 et 1834 afin de protéger ses habitants d'une invasion française.
Le Duché de Savoie, englobé dans ce royaume, devenait un endroit très stratégique.
En 1796 en effet, les fortifications, de l'autre côté du Mont Cenis, à Suse, avaient été détruites par l'armée française.
A la chute de l'Empire de Napoléon, la France du verser des indemnités aux pays conquis par l'Empereur et une partie de l'argent récupéré par le Royaume de Piémont-Sardaigne, servit à financier la construction de cette barrière !
Mais en 1857, la Paix fut signé entre les deux pays.
Les forts ne servirent donc jamais, et, pire, lors de l'arrivée de la Savoie dans la France, c'est l'armée française qui utilisa ses forts contre une éventuelle invasion italienne !
L'Italie les récupéra cependant durant la Seconde Guerre Mondiale et s'en servit de prison.
A la fin de la guerre, ils redevinrent définitivement français.
Voilà pour l'Histoire, maintenant, notre histoire.
Nous commençons notre visite par la redoute Marie-Thérèse, tout en bas de la barrière.
 
Là, un jeu nous permet de passer un bon moment à décrypter des énigmes dans les souterrains.
 
Le jeu nous occuppe un bon moment car certaines énigmes sont assez difficiles.
Nous parvenons tout de même à tout découvrir et Maël remporte une sucette.
Notre Fort Boyard ne fait que commencer car à peine sortis de la redoute, nous empruntons le chemin forestier
 
en direction des autres forts que nous apercevons au loin.
Il faut emprunter le Pont du Diable qui traverse l'Arc et ses canyons vertigineux.
 
La montée est sportive et nous mettrons du temps à trouver le baluchon qui nous permettra de passer une bonne couple d'heure à tenter de répondre à toutes les nouvelles énigmes qui nous sont proposées ici aussi afin de retrouver un soldat disparu.
Aucune indication pour le trouver. D'ailleurs à la redoute, on nous avait dit qu'on le trouverait à l'entrée du fort. En fait, il se trouve dans la guinguette, de l'autre côté en venant d'Aussois.

Dans ce baluchon, Maël aura besoin de son livre d'énigmes, d'une cordelette, d'une loupe et d'un miroir.
Chacun de ces objets sera utile pour résoudre les énigmes et passer aux suivantes.
Très vite, nous nous mettons dans le jeu sous les regards attentionnés et passionnés de touristes asiatiques.
Nous passons dans chacun des bâtiments du fort (cuisine, chambres, hôpital, poudrerie...) nous permettant de visiter les lieux de manière ludique mais également de profiter du paysage.

Certaines énigmes sont parfois très complexes, celle du canon par exemple est exceptionnellement difficile, mais nous parvenons tout de même à toutes les résoudre.
Maël part fièrement récupérer sa surprise : un yoyo à l'effigie de la commune d'Aussois.
La journée fut très riche et nous n'oublierons pas les épreuves de notre Fort Boyard à nous !

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