samedi 29 juin 2013

Florence (1ère partie)

Nous avons fait le choix de laisser notre voiture de location en arrivant à Florence.
L'agence est fermée mais fort heureusement, des mécaniciens se trouvent encore dans leur atelier.
Le plus jeune d'entre eux, qui ne parle ni anglais, ni français, m'explique que nous pouvons lui donner les clefs et le double de notre contrat. Ce jeune homme à l'air très bavard, quel italien ne l'est pas, et je décide de lui demander comment nous pouvons nous rendre dans le quartier de Santa Croce où se trouve notre appartement.
Très aimablement, il m'invite à sortir du garage et me donne toutes les informations nécessaires : numéro de la ligne du bus, nom de notre arrêt, prix du ticket, temps de validité de celui-ci...
Il m'indique même le bureau de tabac le plus proche où je pourrai faire l'acquisition de deux tickets.
Un grand merci à lui qui travaille au garage où se trouve l'agence Europcar Novoli.
Sur ses conseils donc, j'achète mes tickets et nous partons attendre notre bus. Nous ratons le premier car il est très difficile de traverser l'immense boulevard où la circulation est intense. Nous patientons et montons dans le suivant. Il est bondé et avec nos valises, il n'est pas très commode de se faire une place. Nous sommes tellement serrés que nous ne pouvons pas composter.
Enfin, après d’innombrables arrêts, voici l'endroit où nous descendons : la gare de Santa Maria Novella.
Nous profitons d'être près de l'office du tourisme, pour acheter nos sésames, la Firenze Card qui nous sera d'une grande utilité pour nous rendre dans les nombreux musées de la ville.
C'est à bord d'un minibus électrique que nous entamons la seconde partie de notre voyage, dans les rues qui deviennent ruelles.
L'arrêt est tout proche de notre appartement.
C'est à ce moment que je réalise la perte de mes lunettes de soleil !
Un coup de fil à notre contact et Ombretta arrive trente minutes plus tard pour nous faire découvrir notre appartement, idéalement situé.
Nous faisons quelques courses au Conad du coin, le supermarché italien, nous prenons un peu de repos, et nous partons découvrir un peu la ville.
Le premier monument que nous découvrons est la Basilique di Santa Croce qui se trouve au coin de notre appartement.
Le soleil couchant illumine la façade de l'édifice.
Notre deuxième découverte est l'imposant Palazzo Vecchio, l'Hôtel de Ville sur l'immense Piazza della Signoria.
Des manifestations politiques, non pas par des défilés, mais par des concerts et des conférences, ont lieu au moment où nous nous trouvons à Florence.
 Le Palazzio Vecchio a été construit en 1299 et était le siège du Gouvernement de Florence. Son beffroi est très impressionnant.
 Non loin de là, se trouve le merveilleux Ponte Vecchio et nous arrivons au bon moment, car le soleil couchant le met en lumière.
Ce pont traverse l'Arno et était en bois à l'époque romaine.
Il est détruit par une crue et reconstruit en pierres en 1345. Sur ce pont, comme cela se faisait souvent à l'époque, il y a des maisons qui subsistent encore aujourd’hui. Elles abritent des commerces. Autrefois, c'étaient des boucheries, des triperies et des tanneries que l'on trouvait mais en 1593, la famille Médicis ne supportant plus l'odeur, décida de les faire fermer pour ouvrir à la place des bijouteries, commerces qui sont toujours là 420 ans plus tard !
Au moment où nous le traversons, les boutiques sont fermées.

 
Depuis le Pont San Trinita, nous admirons cet enchantement de la construction,
et depuis le Ponte Vecchio, nous admirons cet enchantement de la nature.
Nous dînons tout prêt de là, au restaurant Le Colonnine.
A la nuit tombée, nous nous promenons dans cette Florence où les touristes sont nombreux.
Au coin d'une rue, nous apercevons la coupole de la Cathédrale di San Maria del Fiore, le plus grand dôme du monde, construit en 1436.
Nous sommes subjugués par cet immense édifice religieux dont nous faisons le tour, la tête en l'air et la bouche ouverte d'admiration. C'est l'un des plus beaux monuments que nous ayons vu.
Nous le mitraillons avec nos appareils photos.

La nuit avance et nous devons penser à aller nous coucher pour ne pas rater l'arrivée du train de notre ami Rob en provenance de Venise.
Malheureusement, notre première nuit sera courte et agitée.
En effet, notre chambre est en mezzanine et l'appartement est surchauffé.
Nous dormons les fenêtres ouvertes avec les inconvénients du bruit des passants, du bruit des garages qui s'ouvrent et se ferment, de l'entrée en action des moustiques...
Bref, ce n'est pas notre meilleure nuit.

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