En lisant ce blog vous savez que je suis originaire de Tarare et que je suis assez chauvin sur ma ville qui m'a vu grandir.
Je ne manque d'ailleurs pas une occasion de faire tout un plat à Frédéric dès que je lis quelque chose à ce sujet et le pauvre en a été victime hier au soir.
En effet, je lisais tranquillement mon numéro de septembre - octobre de Géo Voyage sur les routes de légende.
Soudain, à la page 24 de cet excellent magazine, je vois cette photo en double page (rien à voir avec les double pages de certaines autres revues !)
Mais je connais ce paysage, ces champs, ces monts, ces forêts, et cette Nationale 7 qui serpente.
C'est le Col du Pin-Bouchain.
Cette photo mériterait d'être placée sous verre et accrochée à côtés de tous nos tableaux.
Rien qu'en la voyant, je respire ma campagne, je respire l'odeur des champs, je respire l'odeur des forêts.
En me projetant encore plus dans cette photo, j'arrive à sentir le terroir, mon terroir familial !
Aaah, quel beau paysage !
Et ce n'est pas tout car une légende de Gilles Dusouchet vient agrémenter cette double page :
"Dans les Monts du Lyonnais, le ciel se met à courir vers le Sud.
Le col du Pin-Bouchain (Rhône-Alpes) n'a pas laissé que de bons souvenirs.
Point culminant de la RN7, à 759 m, il en fut aussi "le point noir".
Dans la descente vers Tarare, pente à 7%, virages serrés sur 7 km, ce chiffre là portait malheur !
Sur cette ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée, l'approche du Midi faisait presser l'allure".
Une photo en double page, cinq phrases sur ma région, j'étais aux anges !
A la page 31, c'est carrément une syncope que j'ai failli prendre en lisant la suite de l'article :
"A Tarare, son viaduc ferroviaire et sa rue de Paris aux façades charbonnées par les pots d'échappement, un demi-siècle de bouchons nous contemple".
Résumons-nous donc : une double page et une sixième phrase sur Tarare !
Et quelles phrases !
Relisez les, moi je ne m'en lasse pas !
Toujours à la page 31, je n'ose le dire pour Frédéric, mais taquin comme je suis, en fait, j'ose :
"On file par les collines pour rejoindre Vienne sur les bords du Rhône".
Et... c'est tout ?
Une phrase ! Une unique phrase et en plus.. toute bête.
Allez pour ne pas être méchant, il y a tout de même 13 mots !
Ouah, quelle consécration !
Faisons péter la boîte à cotillons !
Mais je taquine, je taquine...
Je ne devrai pas car tout le monde n'a pas eu la chance de grandir dans ma belle région de Tarare.
Les pauuuuuvvrrrres !!!
2 commentaires:
Quelle abnégation et quel courage !!!
Pôvre Fred !!!!!!! :-)
Bisous à tous les deux
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