dimanche 22 juillet 2012

Day 9 : Independence Hall

Samedi 30 juin :


En ce samedi matin, nous nous attendions à marcher ou à prendre un bus pour aller visiter Philadelphie mais Rob à la gentillesse de se proposer de nous déposer en plein cœur de la cité historique devant le monument que nous souhaitons visiter : l'Independence Hall.
Suivant ses instructions, nous nous sommes dirigés vers l'Independence Visitor Center afin de récupérer au plus vite des tickets nous permettant d'accéder en ce lieu hautement historique.
C'est gratuit mais il est indispensable d'obtenir des tickets sur lequel une heure de début de visite est indiquée.
Plus on se rend tôt à cet endroit, plus tôt on pourra visiter l'Independence Hall.
Grâce aux conseils de Rob, nous n'avons pas longtemps à attendre pour pénétrer à l'intérieur de l'enceinte du bâtiment placé sous très haute surveillance.

Nous sommes d'ailleurs fouillés, comme à l'aéroport car ce lieu est un tel symbole pour les américains qu'ils craignent que ce ne soit une cible pour les extrémistes quels qu'ils soient.
Dans la cour, nous patientons et attendons en file indienne avec les autres membres de notre groupe sous la surveillance des Rangers qui nous donnent des consignes avant d'entrer et de débuter notre visite.
Enfin, il est l'heure d'entrer dans un hall, où chacun prend un siège en admirant ce tableau reconstituant la scène de la signature de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776.

Notre Ranger entre dans la pièce et c'est avec un air très militaire qu'il s'adresse à nous.
Allons-nous refaire notre service ?
Non, c'est sa façon d'être et d'attirer l'attention des spectateurs. Il apparaît très vite comme un excellent guide, et malgré quelques incompréhensions de langage parfois, de notions d'Histoire américaine à d'autres moments, nous écoutons solennellement ce cours d'Histoire et d’Éducation Civique.
La visite commence par un genre de tour de table, afin que le Ranger sache à quel public il s'adresse. Beaucoup d'entre nous sont américains et nous nous amusons, lorsque chacun d'entre eux annonce de quel état il vient : il semblerait, que comme chez nous, certains états sont préférés à d'autres. Il semblerait même qu'un genre d'affrontement entre parisiens et provinciaux chez nous, existe entre new-yorkais et le reste du pays. Les touristes venus de Wahsington D.C. sont également mis en boîte car ils n'appartiennent à aucun état mais à un district.
Amusant !
D'autres sont chinois, brésiliens et nous ne sommes que deux français. A l'annonce de notre présence, le Ranger demande de nous applaudir pour remercier la France d'avoir aidé leurs compatriotes durant la Guerre d'Indépendance.
Et cela nous étonne car 236 ans plus tard, ce peuple a toujours cette gratitude envers nous.
Avons-nous la même pour leur aide durant les deux derniers conflits mondiaux ?
Le bâtiment dans lequel nous nous trouvons a été construit entre 1732 et 1753.
C'était à l'origine pour accueillir l'Assemblée Coloniale de Pennsylvanie.
Dans cette première pièce, les représentants des Treize Colonies se concertèrent des heures durant pour établir cette Déclaration qui comme notre Ranger nous l'indique ne fut pas réellement signée le 4 juillet 1776. Mais ce fut cette date qui fut retenue dans l'Histoire pour la célébration de la Fête Nationale.
Un peu comme ici en France, le 14 juillet 1789, n'étant pas la réelle date du jour de la fin du régime monarchique.
C'est dans cette pièce qu'elle fut signée par les représentants des Treize Colonies (Massachusetts, New Hampshire, Rhode Island, Connecticut, New York, New Jersey, Pennsylvanie, Delaware, Maryland, Virginie, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Géorgie). Certains de ces signataires sont restés célèbres : John Adams, Benjamin Franklin, Thomas Jefferson
Rapprochons-nous un peu de la chaise de cette estrade.
Tout récemment restaurée, il s'agit de la chaise du premier Président des États-Unis, George Washington (1789 - 1797)
 sur lequel est gravé un soleil qui fit alors dire à Benjamin Franklin en parlant de ce soleil mais en faisant allusion à George Washington : « Je l'ai souvent… au cours de cette session… regardé… sans être capable de dire s’il se couchait ou se levait ; mais maintenant, enfin, je suis content de savoir qu’il est le lever et non pas le coucher du soleil »
La visite fut très enrichissante et notre Ranger mérite toutes nos félicitations pour son énergie donnée à nous transmettre ses connaissances sur cette partie de l'Histoire américaine qui est pour nous, connue, mais par un simple raccourci.
A l'extérieur, la statue d'un signataire de la Déclaration d'Indépendance, se dresse fièrement sur son piédestal. 






Aucun commentaire: