On pensait qu'en 2012, plus aucune population ne pourrait être victime de crimes contre l'Humanité et pourtant, l'O.N.U. reconnait (enfin !) hier que le dictateur syrien Bachar El Assad est en train de commettre cette atrocité dans son pays, contre son propre peuple.Depuis mars 2011, les syriens aspirent à plus de liberté, comme l'ont rêvé d'autres peuples arabes, où les régimes ont chuté.
Mais le Président en place, qui a hérité de cette fonction à la mort de son père, refuse de la leur restituer et a ordonné l'intervention militaire contre les protestataires.
A ce jour, 6 000 personnes ont été tuées.
Une fois de plus, la communauté internationale n'a pas retenu les leçons de l'Histoire.
Je vais faire sans doute un raccourci un peu "simplet", en amateur de géopolitique que je suis, mais souvenez-vous, ce n'est pas si loin, en 1995, les accords de Dayton mettaient fin à l'une des dernières épuration ethnique de grande envergure, en Bosnie-Hérzégovine.
Les combats avaient commencé en 1992 suite à la chute de nombreux régimes communistes, et la volonté de ce peuple de reprendre sa liberté.
Les bosniaques d'alors, comme les syriens d'aujourd'hui, ont été abandonnés par la communauté internationale.
Chaque jour, les médias nous rapportaient le nombre de morts, mais les différentes nations de notre planète ne parvenaient pas à se mettre d'accord sur un plan d'intervention pour cesser ces massacres.
Après quatre ans de conflit et après la mort de 200 000 à 260 000 personnes, une solution de Paix était finalement trouvée.
On entendait alors, ce qu'on entend après chaque grand conflit :
PLUS JAMAIS CA !
Et pourtant...
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