La Biennale d'Art Contemporain de Lyon se déroule dans plusieurs lieux. L'achat d'un billet vous donne le droit de visiter chaque lieu, à des dates différentes. Nous nous sommes rendus quant à nous à l'exposition organisée au MAC (Musée d'Art Contemporain)
Je vais être direct : nous n'avons aimé que quatre œuvres exposées sur les 45 !
Autant les autres années, nous trouvions des œuvres qui nous parlaient, parfois en se forçant un peu, autant là tout nous est apparu gris, noir, sombre, triste !
Les artistes présents à cette édition ont une vision très pessimiste de leur monde et doivent souffrir de dépressions, ce qui est loin d'être notre cas, et sans doute est-ce pour cela que n'accrochons pas à leurs créations.
Nous sommes toujours surpris également par ces personnes, qui s'extasient sur ce qu'elles ont devant leurs yeux, en le faisant profiter à tout le monde par des phrases tout aussi confuses que le sont les œuvres devant elles.
Sans exagérer, certaines sont à la limite de l'orgasme et j'ai envie de leur dire à cet instant là : "Euh, excusez-moi messieurs dames, mais c'est juste une bête ligne noire sur un mur blanc, où l'artiste a collé une mini feuille morte d'érable !"
Je serai alors sans doute traité d'inculte, mais je m'en fous !
Néanmoins nous apprécions :
Cildo Meireles (Brésil) et son balai de Bruja (sorcière) dont les fils s'étirent dans la pièce entière et sur lesquels nous marchons,
Fernando Bryce (Pérou) et ses dessins de reproductions d'affiches ou de une de journaux, 
Yun-Fei Ji (Chine) et ses dessins traditionnels,
Virginia Chihota (Zimbabwe) et ses peintures de poupées.
Nous espérons que la suite de la Biennale sera plus à nos goûts.
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