
C'est un film classé dans le genre Yakuza eiga qui rassemble tous les films qui tournent autour des yakuzas (mafia japonaise).
Dans celui-ci, le réalisateur Kinji Fukasaku nous raconte l'histoire, au début des années 70, d'un gang de yakuzas de Yokohama. Le chef, Gunji, sort de prison. Son gang a été démantelé à son entrée en détention par un autre groupe de yakuzas bien plus puissant. Mais Gunji souhaite reformer son groupe avec ses anciens membres. Tous sont de "l'ancienne école" et ont conservé "l'esprit chevaleresque" des yakuzas d'origine. Sauf que le monde a bien changé, même au Japon. Gunji et son gang quittent donc leur ville pour Okinawa, une île japonaise occupée par l'armée américaine. D'autres groupes de yakuzas tiennent la ville mais Gunji souhaite la conquérir pour voir à nouveau son gang contrôler une cité comme ce fut la cas à Yokohama...
C'est à nouveau pour nous une découverte ce genre de films que nous n'avions jamais vu. Ils sont plutôt violents, et les blessures infligées (en nombre, car un yakuza meurt toujours lorsqu'il est entièrement criblé de balles !) paraissent énormes avec une utilisation trop poussée de cette mixture épaisse rouge, censée représenter le sang.
Merci en tout cas à cette nouvelle édition du Festival du Cinéma Lumière qui nous permet de nous ouvrir à d'autres cultures, de découvrir des classiques du cinéma, ou parfois de redécouvrir sur grand écran des films que nous n'avions alors vu que sur notre poste de télévision.
Longue vie à ce festival et... à l'année prochaine.
Guerre des gangs à Okinawa, BA du film de Kinji... par arte
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