La Biennale de l'Art Contemporain a débuté il y a quelques semaines à Lyon.
Nous profitons de notre repos dominical pour nous rendre dans l'un des lieux de cette manifestation : la Sucrière. Pour ce faire, nous empruntons le tramway. Puis nous effectuons un peu de marche à pieds, à travers le nouveau quartier de la Confluence.
Sur un panneau, nous découvrons la photo du futur siège de la chaine d'information Euronews, dont le bâtiment aura une architecture originale et moderne, comme le sont quasiment tous les immeubles de la Confluence.
Nous prenons place dans la file d'attente pour acheter nos billets d'entrée, devant la Sucrière, lorsque soudain, Frédéric s'écrie : "Mon portefeuille !"
Aïe, aïe, aïe ! A t'il été victime d'un pickpocket comme celui de Tintin hier ?
Non, il l'a perdu me dit-il !
Placé dans sa poche arrière de pantalon, il pense qu'il a glissé sur le siège de notre rame de tramway.
Tandis qu'il part devant moi, comme une trombe, en courant comme jamais je ne l'ai vu courir aussi vite, espérant le retrouver (notre arrêt étant le terminus), je le suis de plus loin pour appeler les TCL depuis mon téléphone portable et leur indiquer la perte de ce portefeuille.
Mon correspondant, fort aimable, me donne un numéro de téléphone sauf que je n'ai pas de stylo sur moi. Je lui fais répéter deux fois, le remercie, et lui dit au revoir.
Mais je n'ai aucune mémoire des chiffres ! Bien entendu, lorsque je compose le numéro que j'ai cru retenir, je tombe sur un numéro inexistant !
Durant la manœuvre, j'ai toutefois rejoint Frédéric qui a rencontré un autre conducteur de tramway, qui sans doute suivait le notre. Il lui conseille de contacter, par la borne d'appel de la station, un agent TCL qui le renseignera.
Ni, une ni deux, il s'exécute et tombe sur un autre sympathique agent (ou le même ?) qui demande immédiatement le nom de famille de Frédéric.
Et là, soulagés, nous entendons : "le portefeuille est entre les mains du conducteur de votre rame !"
Génial !
Merci !
Bravo !
Il nous explique alors que le chauffeur, actuellement à l'opposé d'où nous nous situons, va terminer son service et nous donne un point de rendez-vous où le retrouver. Nous exécutons donc un retour par le tramway, et remettons à plus tard notre visite à la Sucrière.
A l'heure dite, et à l'endroit indiqué, nous retrouvons le conducteur qui nous remet le portefeuille en nous indiquant qu'il l'avait trouvé lui-même dans la rame, en l'état.
Rien ne manque à l'intérieur !
Frédéric est définitivement soulagé.
Nous tenons, ce soir, à remercier, le personnel très efficace des TCL, qui nous a permis de retrouver très rapidement le portefeuille perdu et d'exprimer à nouveau toute notre gratitude au conducteur de notre rame de tramway.
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