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Car les égyptiens, tout comme l'étaient les tunisiens, souhaitent connaître la liberté, avoir le choix de décider qui sera leur Chef de l'État, leurs représentants...
Comme en Tunisie, Hosni Moubarak tente quelques actes de bonnes volontés : remise en place d'un poste de Vice-Président par exemple.
Mais le peuple n'est plus dupe et réclame, dans la douleur, son départ.
La différence d'avec la Tunisie c'est que l'armée soutient son chef, issu lui-même de cet organe, très puissant dans le pays.
Pour combien de temps encore ?
Bloquer l'accès à Internet, aux moyens de télécommunications, censurer les télévisions venant de l'étranger... sont les meilleurs moyens pour perdre tout appui définitif de son peuple.
Faire survoler le pays par des avions de guerre, des hélicoptères, envoyer les chars dans les rues, pour effrayer les habitants, sont les meilleur moyens pour perdre également le soutien de la communauté internationale.
Monsieur Moubarak, il est temps, faites vos valises et cessez la répression.
Les dirigeants des pays de la région, plus ou moins voisins, devraient d'ailleurs commencer eux aussi à rassembler leurs effets personnels car ce vent de liberté venu de Tunisie va tour à tour les balayer... comme l'a fait celui de 1989 pour les régimes d'Europe de l'Est.
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