V.T.T. sous-marin

Il fait moins chaud ce matin, nous décidons donc d'enfourcher nos V.T.T. pour prendre la direction des chemins du Parc de Miribel-Jonage.
Notre sortie débute mal puisque nous découvrons les deux pneus avants de nos vélos à plat.
Nous les vérifions chacun de notre côté, et trouvons deux épines bien enfoncées dans le pneu et la chambre à air. Les réparations faites, nous faisons une halte à notre station de gonflage.
A nous les chemins de ce grand parc.
Étonnamment, il n'y a pas grand monde alors qu'habituellement les gens sont les uns sur les autres pour pique-niquer et pour bronzer sur les plages des nombreux lacs. Les gens seraient-ils tous partis en vacances ?
L'eau des lacs a de belles couleurs et la végétation est colorée et luxuriante.
Arrivés dans un cul-de-sac,
nous décidons d'emprunter un tout petit chemin très étroit. Il devient de plus en plus difficile de nous frayer un passage et nous frottons nos bras et nos jambes dénudés contre une multitude de branches, de ronces, d'herbes hautes. En tête, je vois courir devant moi tout un tas de lézards verts. Le chemin devient presque impraticable, mais cela ne nous fait pas peur. J'annonce à voix haute, les pièges que je rencontre en roulant : ici un trou, là une racine, là encore un virage, enfin je crie un conseil : "Tiens ta gauche, il y a le Vieux Rhône à notre droite !".
Soudain, alors que je sors d'un virage en épingle, j'entends un grand "Aaaaaahhh !!!" immédiatement suivi par un gros "PLOUF !!!" et un genre de "glouglouglou !!!"
Je freine des deux mains, me jette à terre et je reviens en courant sur mes pas où je découvre mon pauvre Fred en train de nager dans le Vieux Rhône ! Je suis alors d'un grand secours car en le découvrant ainsi j'éclate de rire et je ne trouve rien de mieux que de le prendre en photo !
C'est une chute digne de Vidéogag !
Allez, nous nous arrêtons de rire, et je lui tends la main pour le sortir de la rivière. Nous récupérons également le vélo qui a coulé à pic !
En contrebas, il y a une plage de galets où Frédéric met à sécher ses vêtements. Heureusement qu'il n'avait pas son téléphone sur lui car la sacoche où il le range n'est pas étanche si bien que le plan du parc est inutilisable. Nous mettons aussi le billet de 20€ à sécher et la boulangère chez qui nous nous arrêtons prendre du pain de retour à la maison, est toute étonnée de recevoir en paiement de l'argent... liquide !