Frédéric me rejoint donc en train au bureau (pour éviter d'utiliser deux voitures).
Arrivés à Tarare pour 18h00, nous devions retrouver Marie-Line mais n'étant pas un coucou suisse, elle n'était pas au rendez-vous.
Qu'à cela ne tienne, nous commençons notre visite seuls.
Je me transforme alors en guide personnel pour Frédéric, même s'il était déjà venu à la précédente édition et qu'il a déjà tout entendu !
Je lui parle de l'Histoire de la cité, des bâtiments, je lui donne le nom des rues, des églises, je lui raconte des anecdotes qui me sont arrivées dans ma ville, je lui montre les lieux que je connais bien telle mon école, mon collège..., je lui parle des commerces qui ont évolué au cours des années, bref je lui fais une très belle présentation de cette ville si belle à mes yeux et devinez ce qu'il me dit : "Y'a pas de ruines romaines comme à Vienne !" Non, Mônsieur, il n'y a pas de ruines romaines. Nous sommes discrets nous autres tarariens, nous avons également des ruines romaines mais nous préférons les cacher plutôt que de les afficher à la vue de tous.
Néanmoins, il admet que les décorations sont belles même si, à ce moment, moi, un tararien de coeur, je dois avouer ma déception car de moins en moins d'immeubles et de maisons sont décorées.
Heureusement, il subsiste les nombreux dômes de mousselines.
Ceux de l'Avenue Edouard Herriot,
de la rue de la République,
de la rue piétonne,
dans le quartier du Château
Le théâtre municipal s'est également paré de mousselines,
quelques maisons sont encore décorées ici et là.
Mais que dire deux plus beaux dômes de la ville : celui du carrefour entre le rue de la République et de la rue de la Pêcherie,
mais surtout, le plus grand, celui de la Place du Marché.
Marie-Line nous rejoint enfin alors que nous nous sommes arrêtés au Bar de la 6ème Faute, Place d'Herrenberg (la ville allemande jumelée à Tarare) pour écouter tout d'abord deux chanteuses, puis un groupe d'ados.
C'est en terrasse que nous mangeons et devant laquelle passent de nombreuses connaissances et amis qui s'arrêtent tous pour nous dire tantôt à Marie-Line, tantôt à moi, tantôt à Frédéric aussi (et oui il connaît aussi quelques personnes de la région) un petit bonjour, quelques mots, de plus longues conversations.
Mais la soirée pour Frédéric n'est pas terminée, loin de là ! Aidé de Marie-Line, nous enclenchons à nouveau notre programme de propagande à l'égard de notre belle et grande cité. Certes, parfois, mais si peu, nous inventons un peu !
Nous terminons la soirée en nous promenant dans les rues où les dômes sont éclairés maintenant tantôt par la lune tantôt par des ampoules électriques.
N'hésitez pas à monter à Tarare, surtout ce week-end, où les festivités vont être très nombreuses.
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