vendredi 4 juillet 2008

Les bus de Mykonos

Ces bus font partie du "folklore" de l'île.
Ils sont très utiles pour se rendre de plage en plage mais ils servent également aux habitants de l'île résidant plus à l'intérieur des terres pour se rendre en ville pour faire leurs achats.
Installés dans notre bus, nous assistons à une scène burlesque. Une grand-mère grecque a fait le plein de provisions. Quand je dis le plein de provisions, ce n'est pas juste un panier de courses ! Loin de là ! Elle pousse un diable où sont posées plusieurs caisses. Les touristes sont agglutinés sur la place en attente d'autres bus. La scène est surréaliste : une grand-mère grecque toute de noire vêtue, comme il y en a beaucoup dans le pays se trouve au milieu de dizaines de personnages, certains en tee-shirt et shorts moulants, d'autres torse-nus, d'autres encore avec des lunettes de stars, bref, le traditionnel et le bling-bling.
Ces deux mondes se côtoient sur cette île sans aucun souci.
Mais revenons à notre grand-mère : elle se dirige à un endroit précis, où se tiennent des jeunes hommes d'allure athlétique. A priori, c'est le lieu où elle à l'habitude de décharger ses caisses. Et bien, tout costauds qu'ils sont, elle ne se démonte pas et les chasse pour déposer ses caisses à cet endroit. La tradition l'emporte sur l'apparence ! Bravo madame !
Il aurait été plaisant cependant que les jeunes lui donnent un coup de main, mais ils n'en feront rien. Un oubli de politesse ?
Le bus est rempli et il démarre. Pas bien loin car un mètre plus en avant, il est coincé dans un embouteillage provoqué par un véhicule mal stationné. Les insultes fusent dans le bus, la cibie crache également un flot de commentaires, les klaxons résonnent sur la place. La police passe. Elle ne fait que passer et laisse tout le monde se dépatouiller !
Soudain, alors que la chaleur ne fait qu'augmenter, la situation se débloque. Le chauffeur emprunte alors les routes étroites et sinueuses
pour nous mener à notre destination : Paradise Beach ( la Plage du Paradis)
Nous louons un parasol en feuille de palmiers, deux confortables transats et une petite table autour du pied du parasol.
Le club diffuse une musique douce en cette matinée. Nous partons directement nous baigner. L'eau est bonne. Nous faisons quelques brasses et soudain nous nous mettons debout et marchons. Oui, c'est un miracle ! Nous marchons sur l'eau comme un célèbre prédécesseur. Je vous rassure, nous nous protégeons du soleil, et il n'y a rien de divin dans cet exploit. Juste la présence d'un immense banc rocheux à cet endroit.
Nous alternons nos baignades avec la lecture de nos livres. Une épicerie nous permet de nous ravitailler vers 15h00 pour l'heure du déjeuner.
Le club diffuse de la musique dance.
Notre bronzage s'améliore d'heures en heures.
Le départ pour notre hôtel est difficile : comment quitter un tel endroit ? Mais nous sommes très vite soulagés car nous y retournons demain.

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