samedi 31 mai 2008

Un départ mouvementé

Jeudi 15 mai 2008 :
Nous partons sous la pluie en direction de la gare de Lyon Part-Dieu afin d'emprunter le T.G.V. pour nous rendre à l'aéroport Roissy - Charles De Gaulle. Le trajet s'effectue en deux heures.
Nous repérons facilement le lieu de décollage de notre appareil vers lequel nous nous dirigeons.
Malheureusement, je pense que nous devons avoir "la poisse" lorsque nous faisons des voyages en avion car une fois installés dans la salle d'attente de l'embarquement et au moment de monter dans l'Airbus, tous les passagers de notre appareil se retrouvent bloqués devant la porte du sas d'embarquement.
Pourquoi ?
Alerte à la bombe ? Blocage des portes ? Grève ? Problèmes techniques ?
Quel suspens !
Remontons dans le temps :
il y a quelques années, les frontières douanières ont été levées pour tous les résidents de l'Union Européenne afin de permettre aux habitants de se déplacer librement et facilement dans tous les états membres de l'Espace Schengen. La France et la Grèce en font partie. Il n'est donc plus nécessaire de passer un contrôle douanier sauf cas exceptionnel.
Et vous l'avez deviné, ce jeudi est un jour exceptionnel ! La douane volante (non, nos douaniers ne volent pas !) a décidé de faire un contrôle de tous les passagers du vol Paris - Athènes. Nous devons tous, l'un après l'autre ouvrir nos sacs et répondre à un mini interrogatoire.
Nous patientons dans la queue et notre tour arrive.
Je pense qu'à ce moment là, nous vivons l'un des instants les plus drôles de nos vacances.
En effet, le douanier nous demande si nous avons quelque chose à déclarer (question classique), où nous nous rendons (est-ce que les membres d'équipage font sauter les passagers en parachute pour atteindre une terre entre Paris et Athènes ???) mais surtout si nous sommes en possession de 10 000€ en liquide !!!
Non, ce n'est pas une blague, c'est une vraie question de la douane française. Nous mourrons d'envie de leur répondre que nous n'avons même pas cette somme sur notre propre compte en banque alors de la à l'emmener en Grèce !
Après avoir bien ris, nous entrons dans l'appareil d'Air France et sommes accueillis par l'équipage. Nous nous installons à nos sièges à côté d'une passagère (suédoise, finlandaise ou norvégienne mais avec laquelle nous échangerons en anglais)
La "poisse" se poursuit car très vite le pilote nous informe qu'une grève des aiguilleurs du ciel a lieu à Paris nous interdisant le décollage et qu'en plus, une grève des aiguilleurs du ciel à Athènes nous interdit l'atterrissage.
Allons-nous rester coincés dans cet Airbus A320 éternellement ?

Un accord a lieu soudainement (une heure après) à Paris et à Athènes car l'avion s'ébranle et enfin nous volons en direction de la capitale grecque.

Aucun commentaire: