dimanche 10 février 2008

La malédiction du hot-dog français


Pour nos amis étrangers, il faut d'abord vous expliquer ce qu'est un hot-dog ici.
Nous sommes en France et par conséquence le pain utilisé est une baguette bien fraîche.
Un morceau de ce pain (le tiers de la baguette) est enfoncé sur une machine conçue spécialement qui permet de chauffer le pain et de le rendre croustillant.
L'ingénieur français est très malin car sur la même machine il a incorporé un bol dans lequel les saucisses restent au chaud. Les saucisses sont soit de Strasbourg soit de Francfort.

Le cadre est installé.

Maintenant, vous allez me dire pourquoi a t'il parlé d'une malédiction ?
J'y viens !
Lorsque vous allez à une manifestation sportive du genre d'un match de hockey, la tradition veut (enfin c'est surtout que le match à lieu à l'heure du repas !) que vous achetiez à manger et à boire. Pour la majorité des supporters, le choix se portera sur un hot-dog et une bière.
C'était bien entendu notre choix hier au soir.

Et c'est là que commence la malédiciton. Il est vrai qu'une simple saucisse dans du pain serait un peu bourratif. Il est donc habituel de mettre de la moutarde à l'intérieur. Et là, ce n'est pas de la moutarde américaine mais bien une bonne moutarde de Dijon ! (à déconseiller avec le wasabi car la malédiction deviendrait pire encore !)
Au moment où la dame ou le monsieur de la buvette vous donne votre hot-dog, elle prend un malin plaisir à mettre une bonne dose de cette matière jaune.
Vous repartez à votre place, pour continuer à regarder le spectacle.
Mais au moment ou vous vous asseyez, et que vous portez à la bouche ce plat qui sent tellement bon et qui vous fait saliver, des gouttes de sueur apparaissent sur votre front. Une question vous traverse l'esprit ? Quand vais-je mordre dans la moutarde ? Au début, au milieu ou en fin ?
Avec courage vous prenez une première bouchée. Ouf, rien ne s'est passé. Vous dégustez le pain frais et la saucisse chaude et vous décidez, vous êtes très courageux, de prendre une seconde bouchée. Toujours rien. Rien ne se passe à la troisième non plus.
C'est alors que la malédiction intervient : vous devenez sûr de vous, en pensant qu'en fin de compte, la dame de la buvette a oublié de mettre de la moutarde.
Et c'est à la quatrième bouchée que vous vous rendez compte qu'il n'en n'est rien.
La moutarde vous monte directement au nez, le dégage entièrement (même si vous avez un rhume carabiné), vos yeux commencent à pleurer et de chaudes larmes coulent sur votre visage. Pour vous rassurer, vous regardez votre proche voisin et mon regard se porte alors, sur celui de Frédéric qui est dans le même état que le votre.
Un vrai personnage de mangas en chair et en os ! De chaudes larmes coulent sur nos visages mais nous tentons de rire (manière de dire : même pas forte !)
Vous jurez alors de ne plus jamais reprendre un hot-dog mais bien entendu lors du prochain match, vous vous retrouverez dans la même situation.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

vive le chien chaud français ;)