Dernier jour

Dimanche 19 août :

nous voilà de retour sur le territoire français. Le vol s'est bien déroulé : nous avons dormi !

Il ne faut pas traîner et trouver notre correspondance qui nous conduit de Paris à Lyon.

Un nouveau retard est annoncé car un orage vient d'éclater sur la capitale. Décidément, prendre l'avion ressemble de plus en plus à prendre le train, avec tous ces retards.

Le pilote nous informe que nous décollerons lorsque les avions qui se trouvent devant nous l'aurons fait : il y a toute une file et un véritable embouteillage sur les pistes parisiennes.

Une fois dans les airs, le vol est rapide. Nous atterrissons, récupérons nos énormes valises et retrouvons toute ma petite famille (Papa, Maman, ma soeur et mon neveu) Ils sont tous là pour nous accueillir. Merci et surtout merci pour votre patience.

Le retour à la "réalité" s'effectue petit à petit.

Nous avons en tête tout ce que je viens de vous raconter et grâce à ce blog, nous avons pu vous faire partager nos souvenirs.

Un grand, grand merci à tous ceux qui nous ont si gentiment reçu, nous pensons à vous tout le temps, même si nous ne donnons pas de nouvelles régulièrement !

Et puis si vous souhaitez partir en voyage comme nous au Canada, n'hésitez pas à contacter Parcours Canada (http://www.parcourscanada.com/parcours/)

Au fait, vous voulez savoir ce qui s'est passé à l'aéroport de Montréal ? Lisez l'artice de presse ci-dessous :

Aéroport Pierre-Elliott-Trudeau
Chaos à l'aéroport
Jean-Michel Nahas Le Journal de Montréal 19/08/2007 06h49

L'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau a été complètement paralysé hier soir à cause d'un individu qui a franchi les barrières de sécurité avec une pince multifonction dans son sac à dos, retardant une vingtaine de vols internationaux pendant près de quatre heures et obligeant des centaines de passagers à être fouillés.
Selon la police de Montréal, c'est un bête oubli de l'individu, qui ignorait qu'il ne pouvait trimbaler une pince dans ses bagages, qui a causé tout ce remue-ménage en soirée.
«C'est une erreur de bonne foi, dit Lyne Labelle, porte-parole du SPVM. L'homme ne le savait pas et la sécurité de l'aéroport va le rencontrer pour en savoir plus.»
À 17h50, l'individu a franchi les barrières de sécurité, et ce, même s'il transportait un objet interdit par la Loi sur les transports. Tard hier soir, on ignorait toujours comment l'homme avait été en mesure de camoufler la pince, malgré la présence des douaniers.
Même les arrivées ont été perturbées. Certains avions n'ont pu atterrir à cause du trop grand nombre de voyageurs qui attendaient aux guérites.
À l'intérieur de l'aéroport, un véritable chaos régnait parmi les passagers qui se préparaient à prendre un vol international. Un message mentionnant un problème technique a été émis en fin de soirée, mais plusieurs voyageurs ont attendu plusieurs heures sans savoir ce qui se passait.
Ayant appris que le retard était causé par un individu transportant un objet contondant dans ses bagages, Marc Guay, qui partait pour Cuba, a réagi furieusement. «Ça ne se peut pas, bloquer tout le monde pour ça, lance-t-il. C'est la première fois qu'on me fait attendre comme ça. Ça fait une heure et demie que je suis là.»
Luc Gosselin n'en revenait pas lui non plus qu'une simple pince ait pu provoquer autant d'attente. «Même si c'était un couteau, s'il le transporte dans ses valises à l'intérieur de la soute à bagage, c'est quoi le problème?» demande-t-il.
Autour des passagers, une demi-douzaine d'agents de sécurité et d'information étaient harcelés de toute part par les voyageurs inquiets.
Les agents n'étant pas autorisés à leur révéler la véritable nature du délai, les passagers ont dû refaire la file. Certains n'ont pas apprécié. «C'est grave, quelque chose comme ça, et on ne sait pas ce qui se passe», souffle Kathy Chkov d'une voix inquiète.

Et voilà toute l'histoire.