14ème jour

Samedi 11 août :

après notre petit déjeuner accompagné pour la première fois de creton (genre de rillettes), nous partons au rendez-vous pour rejoindre Annie et JF en haut du funiculaire qui mène du quartier du Petit Champlain à la ville haute au pied du merveilleux château Frontenac. (http://www.fairmont.com/Fr/Frontenac/) Sa construction commence en 1892. C'est le Président de la Société de Chemin de Fer Canadien Pacifique qui a l'idée de construire "l'hôtel dont on parlera le plus dans le monde". Et oui, en effet, ce château est un hôtel. On trouve également un restaurant et des boutiques. Nous prenons le temps de l'admirer. Des fouilles archéologiques ont lieu à ses pieds. La rumeur dit qu'il se pourrait que la tombe de Samuel de Champlain (1580 - 1635) se trouve en ces lieux. La sépulture du père de Québec n'a jamais été localisée. Et si les archéologues la retrouvait pour le 400ème anniversaire ?

Nous recevons un coup de fil d'Annie nous indiquant qu'ils auraient un peu de retard. Il ne nous en faut pas plus pour décider de nous ballader dans les rues du Petit Champlain. Nous entrons dans des boutiques de tableaux. La chaleur est toujours très lourde et humide. Nous remontons à notre lieu de rendez-vous et nous installons sur des gradins. Un specacle de rue va commencer. Annie et JF arrivent. Nous entreprenons alors de repartir nous promener dans la haute ville. Nous entrons par ailleurs dans une boutique spécialisée dans la fête de Noël et ouverte toute l'année. C'est assez étrange d'entendre des cantiques de Noël au mois d'août !

Nous flanons à l'intérieur et découvrons des objets à accrocher dans le sapin très jolis mais parfois très surprenants : la tête d'Elvis Presley ou celle de Maître Yoda de Star Wars ! Vous imaginez ces deux têtes dans votre sapin de Noël ? Fort heureusement, mise à part ces quelques fautes de goût, j'achèterai volontiers beaucoup de choses... mais Fred veille !

Nous partons ensuite à la recherche d'un restaurant sur la Grande Allée : c'est l'Avenue des Champs-Elysées pour Québec. Nous faisons notre choix sur l'un d'entre eux (impossible de retrouver son nom !) où nous mangeons une salade. Nous sommes en terrasse, la chaleur est toujours là.

Nous descendons à notre hôtel pour profiter de notre chambre climatisée et faire retomber un peu la température de nos corps.

Nous visitons ensuite le quartier Saint Roch, qui a été refait récemment. Un festival de jazz et une manifestation des gays du Québec ont lieu en même temps. Vous souvenez-vous de cet affreux bonhomme qui ne faisait que danser, seul sur la piste ? Il était pitoyable mais tellement drôle !

Nous prenons une bière dans un bar accompagnée d'immenses nachos. Nous profitons des lieux pour reposer nos pieds.

Nous tombons à nouveau sur notre phénomène ambulant, qui manifestement ne fait pas rire que notre groupe !

Nous accédons dans la vieille ville en empruntant un ascenseur publique qui se trouve dans un bar !

Nous trainons à nouveau dans toutes les ruelles. La nuit tombe. Nous cherchons un nouveau restaurant et je me souviens que mon oncle Yves m'avait emmené lors de mon premier voyage au Québec dans un établissement assez sympa. Il y a une ambiance d'enfer ! Un chanteur fait son show accompagné de sa guitare. Le public est survolté. Ses fans allemands hurlent de plaisir lorsqu'il entonne une chanson.

Comment ça je raconte des cracs ? Je ne vais tout de même pas dire que durant tout le repas nous subissons les chansons d'un chanteur parfaitement inconnu, sauf d'un couple d'allemands qui s'aventure même à vouloir acheter son CD.

Il y a cependant quelque chose de particulier dans la toilette du restaurant : accroché sur le mur, se trouve un alcooltest. Pour s'en servir, il suffit de glisser une pièce dans la machine. Celle-ci distribue un embout stérile que vous installez sur l'alcooltest et vous soufflez dedans. Innovant, non ?

Nous entrons dans le célèbre chateau et posons à côté de Samuel de Champlain, enfin de sa statue de cire. Le chateau est très beau vu de l'intérieur également. Nous dégustons une glace sur la promenade.

Annie et JF doivent rentrer à Trois-Rivières. Cette fois, c'est la dernière fois que nous nous voyons. Nous nous embrassons chaleureusement.

Et c'est avec le coeur gros et la larme à l'oeil que nous les voyons disparaitre dans la pénombre de leur parking.

Encore mille mercis à vous, Annie et Jean-François, de nous avoir fait découvrir autant de choses, de nous avoir accueilli chez vous, chez tes parents Annie...

A charge de revanche, la prochaine fois ce sera à notre tour ici !