Les Deux Jumeaux

A Hendaye, il y a deux rochers au bout de la Plage des Deux Jumeaux qui portent le nom des Deux Jumeaux.

Etant donné leurs tailles, vous ne pouvez pas les manquer, ils sont visible de partout.

On a même la chance de voir un surfeur debout en train de prendre sa vague.

Pour revenir aux Deux Jumeaux, Père Castor a une nouvelle histoire à vous raconter ou plutôt une légende qui nous viendrait d'un personnage historique, Roland (737-778). Vous avez forcément appris ses exploits en cours d'Histoire où l'on vous raconte que Roland, bon Chrétien a été attaqué par les méchants Sarrasins, Musulmans. Durant le combat, il a perdu la vie malgré son épée Durandal. 

Alors, tout cela n'est pas tout à fait vrai et même totalement faux en ce qui concerne les auteurs de la mort de Roland et de ses amis. 

Charlemagne a en effet été appelé par le Wali de Saragosse pour l'aider à combattre l'Emir de Cordoue. 

Mais quand l'armée des Francs arrive à Saragosse, le Wali a changé et le nouveau ne souhaite plus se révolter contre l'Emir. Les Francs rebroussent chemin, attaquent la ville de Pampelune, la brûle et la pille. Les Vascons qui contrôlent la Navarre et Pampelune sont furieux et attaquent l'armée de Charlemagne à Roncevaux où Roland perd la vie. 

Ce sont donc les Vascons qui ont tué Roland le 15 Août 778 et non pas les Sarrasins comme a pu la rapporter La Chanson de Roland texte écrit en 1180 soit 400 ans plus tard. 

Ce poème a été en effet écrit à l'époque des Croisades et avait pour but de motiver les Croisés à aller combattre les Musulmans en Terre Sainte en faisant passer Roland comme un martyr.

Mais revenons toutefois à la légende de Roland concernant les Deux Jumeaux. 

On dit que les rochers des Deux Jumeraux furent lancés par Roland, le preux Chevalier de Charlemagne, depuis les Monts des Trois Couronnes pour détruire Bayonne. Mais il dérapa sur une bouse de vache et le rocher tomba à l'eau en se cassant en deux.

Je ne sais pas si c'est Roland qui intervient, mais il fait apparaître le soleil alors qu'on arrive au bout du front de mer.