Le Château d'Abbadia

Antoine d'Abbadie (1810-1897)  était un voyageur, un explorateur, un géographe, un linguiste, un astronome et un mécène. Il a été Président de l'Académie des Sciences en 1892 et Maire d'Hendaye de 1871 à 1875. La famille d'Abbadia est originaire de la Soule au Pays Basque et même s'il est né en Irlande, il aime beaucoup sa région si bien qu'après de très nombreux voyages autour du monde, il décide de s'installer à Hendaye. Il y fait construire un château de 1864 à 1879 par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879). Ce sera le Château d'Abbadia.

On pénètre dans la propriété par une grille où l'on attend notre guide car la visite est accompagnée. 

Nous en profitons pour faire le tour du château. Antoine d'Abbadie a souhaité que son château invite au voyage et il demande de reproduire une grande quantité d'animaux sculptés sur la façade.

Voici l'entrée et à l'opposé, la chapelle.

Ce sont sur les marches près de la porte d'entrée sous le porche que débute la visite.

Nous entrons dans le vestibule qui mène au grand escalier éclairé par des vitraux.

Le vestibule est décoré de dix fresques racontant la vie en Abyssinie en Ethiopie. 

Il y a dans ce vestibule un trou, que l'on retrouve un peu partout dans le château. En effet, grâce aux alignements de ces trous, le scientifique s'est servi du bâtiment comme lunette astronomique pour assister à une diffraction de la lumière. Malheureusement, Antoine d'Abbadie reconnaîtra que son expérience a échoué. Il écrit d'ailleurs cet échec en basque au-dessus de la porte d'entrée.

Il avait également du matériel d'astronomie plus conventionnel qui a servi d'observatoire jusqu'en 1975. A la mort d'Antoine d'Abbadie, il a légué son château à l'Académie des Sciences qui en est toujours propriétaire.

Depuis les fenêtres, on voit l'océan.

La bibliothèque est bien fourni en livres scientifiques.

Mais dans ce château, on n'y pratiquait pas que de la science. Il fallait également y vivre.
On y trouve donc des chambres avec tout le mobilier d'époque.

L'escalier hélicoïdal de la tourelle Sud est impressionant. 

Il y a une salle à manger,

et la chambre de son épouse, Virginie Vincent de Saint-Bonnet, une lyonnaise.

Arrivés dans la chapelle, on voit le balcon qui permet à Virginie de prier tous les jours sans descendre là où nous nous trouvons actuellement. La guide nous apprend que l'architecte Eugène Viollet-le-Duc s'est représenté à droite du chœur. 

La visite guidée était très intéressante et notre accompagnatrice était très claire. Nous regrettons cependant le nombre d'une bonne vingtaine de personnes par visite car à certains endroits, il y avait embouteillage pour naviguer dans les pièces.

On quitte le château en nous promenant dans les quartiers résidentiels de Hendaye où poussent de gigantesques eucalyptus.

La marée basse laisse apparaître des îlots de verdure dans la Bidassoa.

Rentrés à l'appartement, on poursuite la diète pour Frédéric, et afin qu'il se remette sur pieds, boit de l'Euskola, une boisson locale concurrente de ses grandes sœurs américaines que l'on évite d'acheter en ce moment.

Débute alors toute une série de clichés du splendide coucher de soleil où les rayons du soleil vont embraser le ciel et apparaître tels de gigantesques rayons lumineux.