Au macLyon... en chaussettes

Hier, lendemain de Noël, nous avons poursuivi la découverte de la 17^e Biennale de Lyon d'Art Contemporain au macLyon; Musée d'Art Contemporain de Lyon.

Nous débutons par le troisième étage et avons la surprise de devoir nous déchausser.

C'est donc en chaussettes que nous avons visité cette sorte de yourte musée.

Ces tuiles sur lesquelles sont dessinées des scènes de vie sont très jolies.

Pour s'approcher de cette œuvre qui bouge, il est nécessaire de respecter quelques règles de sécurité car les pièces de métal tournent et sont en métal. L'entrée est d'ailleurs limitée à quatre personnes. On ressort éblouis par la lumière rose.

Ces tableaux en points de laine me font penser à ceux en fils tendus que l'on a pu faire pendant notre enfance.

Ici, l'artiste a récupéré des empreintes de pas d'inconnus  à travers les trottoirs du monde entier. 

Si l'on voit au sol le plan de Gaza en Palestine, l'artiste Palestinien a recensé des dizaines de clefs qui ouvraient les maisons de Palestiniens détruites dans les bombardements d'Israël.

La pièce suivante est plus joyeuse puisqu'elle combine des photos d'un voyage de noces à Venise en Italie en 1975 avec des aquarelles représentant des moments de ce voyage.

Mon préféré est le Monte di Pieta; Mont de Piété; 

où des objets sont entreposés là. Il y a tout un tas d'objets hétéroclites qui va de l'ours en peluche géant en passant par une valise d'Air Madagascar ou d'un vinyl de l'émission Gym-Tonic (1982-1986 / Antenne 2) présentée par Véronique (1947) et Davina (1952).

Cette série de tableaux mêlant des silhouettes de personnages de dessins animés sur des fonds unis de couleur sont à notre goût également.

Notre second coup de cœur, ce sont ces mobiles en fils, art venu d'Amérique Centrale.

Avant de rentrer à pieds à la maison, nous traversons par le Parc de la Tête d'Or. Si nous sommes restés toute la matinée dans le brouillard avec des températures de -4°c, le soleil brille et nous devons atteindre 1 ou 2 degrés.

Les oies sont nombreuses et font le spectacle,

Le Parc de la Tête d'Or est beau à toutes les saisons, même en hiver. Les feuilles tombées, l'Île du Souvenir et son monument aux morts construits entre 1920 et 1930 sont bien visibles.

Le Chalet du Parc de la Tête d'Or est fermé depuis 2013. 

Ce n'est pas celui inauguré en 1858 mais celui qui l'a remplacé depuis 1963. Il semblerait que des travaux de rénovation débutent dans l'année qui vient pour une réouverture en 2026. 

A suivre donc...