Un samedi à Lyon

Nous n'avions pas encore pu utiliser mon bon cadeau pour mon anniversaire à Food Traboule mais aujourd'hui nous avons enfin pris le temps d'aller dans ce food court en plein cœur du Vieux Lyon.

Victime de son succès, nous faisons la queue pendant quelques minutes avant d'y pénétrer. Comme c'est une première pour nous deux, l'hôtesse nous explique le principe : on s'assoit où il y a de la place et l'on commande à l'un des nombreux comptoirs. Pour nous prévenir que les plats sont prêts un buzzer nous est donné. 

Les boissons peuvent être commandées à table et vous sont apportées mais par contre c'est vous qui faites le service de vos plats. Nous vous rassurons vous ne faites pas le service pour les autres clients 😀.

Un conseil, regardez avant de venir les comptoirs où vous souhaiter vous restaurer car vous pouvez vous y perdre rapidement. Vous pouvez concocter votre menu à différents comptoirs.

- La Meunière

- Le Bistrot du Potager

- Yataï

- Lobs

- La Baraque à Sucre

- Butcher Brother

- MSB

- Coffee Shop by La Baraque à Sucre

- Substrat La Panifacture

- Le Comptoir des Apothicaires

- Lyon's Gastropub

- Basse Cour

- Ludo's Pizza

Nous optons pour Lobs au premier étage histoire de manger du homard.

Frédéric choisit un Crispy Lobs Roll (à gauche) : pain viennois toasté au beurre de la Maison Pozzoli, homard, crevettes, chou blanc vinaigré, mayonnaise aux herbes, pickles de concombres et oignons rouges, ciboulette. Pour moi, ce sera le plat de droite : platter mixte : homard, ceviche de thon albacore, saumon gravlax maison, anchois mariné, salade de chou, pickles de concombres et oignons.

Un régal !

Nous trouvons une place au comptoir de Lyon's Gastro Pub toujours au premier étage et prenons le temps de déguster nos plats. Nous discutons avec le bavard Chef de ce comptoir qui nous fait goûter son poireau rôti et qui nous explique sa cuisson dans son four à vapeur au top de la technologie. Outre le savoir-faire de ses Chefs, il faut avouer qu'ils ont du matériel qui leur permettent de réussir leurs plats dans les meilleures conditions possibles.

Pour les desserts, direction Le Coffee Shop au rez-de-chaussée pour un pavlova ananas passion : meringue croustillante, crème passion, 

et à La Baraque à Sucre au premier étage pour un baba et sa glace : baba à la Chartreuse garnie d'une crème glacée à l'italienne infusée à la fève de tonka.

Conclusion : le cadre est très beau, l'ambiance est conviviale, c'est très bon, les plats sont joliment présentés mais si l'on y va sans avoir une idée en tête de ce que l'on peut manger, cela peut-être vite compliqué de faire son choix sur place. Le point négatif est de trouver un endroit tranquille où s'asseoir et nous trouvons qu'il y a un manque d'espace entre les tables. Sans doute car ce concept est fait pour de grandes tablées.

Pour digérer ce succulent repas, nous prenons la Montée des Chazeaux et nous voyons le rythme de notre respiration faire dégonfler et gonfler rapidement nos masques FFP2.

Derrière nous, c'est la Cathédrale Saint-Jean.

Nous traversons maintenant le Parc des Hauteurs avant d'atteindre l'Esplanade de la Basilique de Fourvière et le point de vue sur Lyon. Malheureusement, c'est encore une journée bien grise.

Il n'empêche que ce panorama nous permet de réaliser que l'on distingue bien, sous la flèche rouge, la dernière tour lyonnaise, Silex 2. On réalise également que du côté de la Gare de Lyon Part-Dieu en complète réhabilitation, la tour To-Lyon commence à s'élever dans le ciel lyonnais. On peut commencer à la voir sous la flèche blanche. Elle devrait être terminée l'année prochaine.

Voici à quoi To-Lyon devrait ressembler.

Sur l'Esplanade de Fourvière, les oliviers ont été décorés de rubans.

Comme cela fait longtemps que nous n'y sommes pas allés et comme nous sommes sur place, nous décidons d'entrer dans la Basilique de Fourvière. 

Construite entre 1872 et 1884 elle possède deux niveaux : l'Eglise Haute et l'Eglise Basse appelée également la Crypte.

Nous sommes surpris de la chaleur qui règne que ce soit en haut mais surtout en bas.

Voici celle du haut.

Dans celle du bas, il y a encore la crèche. Elle représente des statuettes avec outre Marie, Joseph, Jésus, l'âne, le bœuf, le Ravi, le Berger, les moutons, les Rois Mages, le chameau, ils sont accompagnés de figures lyonnaises de la foi catholique : Saint-Pothin, Saint-Irénée, Sainte-Blandine, Claudine Thévenet, Jean-Marie Vianney le Curé d'Ars, Pauline Jaricot, Jeanne Garnier, Frédéric Ozanam, Père Antoine Chevrier, Elise Rivet Sœur Marie-Elisabeth de l'Eucharistie, Gabriel Rosset, Henri Grouès l'Abbé Pierre.

Au-dessus de nous, c'est la Vierge dorée qui protège Lyon et la région.

Nous quittons ce lieu de culte pour nous rendre à la Tour Métallique, notre "Tour Eiffel" sur laquelle on pouvait monter de 1894 à la Seconde Guerre Mondiale et qui est devenue en 1953 une tour de télécommunications. Dommage que l'on ne puisse plus accéder au sommet !

Nous entamons notre descente de la colline de Fourvière par la Montée Nicolas de Lange.

Rue de Montauban, nous découvrons cette immense maison, la Villa Mascrany semblant être en travaux mais nous ne savons pas si c'est une propriété privée ou un ensemble d'habitations.

En descendant la rue, nous découvrons cette très jolie véranda colorée.

Au loin, en bas de la Montée des Carmes Déchaussés, c'est le quartier de la Part-Dieu dans le brouillard ou plus certainement la pollution.

Sur notre gauche, ce sont les quais de la Gare Saint-Paul où je venais il fut un temps prendre le train pour aller au travail. De l'autre côté des voies c'est l'Eglise Saint-Paul et sa Tour Lanterne derrière la flèche construites au XIIe siècle. 

Près de la Place Saint-Paul, entre la Montée Saint-Barthélemy et la Rue Juiverie, c'est la Maison Henri IV où il est dit qu'ont dormi les Rois François Ier en 1515 et Henri IV en 1600.

Je n'ai pas pris la photo, mais de l'autre côté on peut encore voir la gare de départ du Funiculaire Saint-Paul-Fourvière ligne que les lyonnais surnommaient La Ficelle des Morts. C'était en effet par là que les cercueils montaient du centre-ville pour être mis en terre au cimetière de Loyasse. La ligne a été en service de 1900 à 1937. Le tunnel subsiste mais est malheureusement interdit au public.

La Rue Octatio Mey nous mène au Pont de la Feuillée qui enjambe la Saône.

Les travaux du nouveau parking Saint-Antoine semblent enfin se terminer et les quais de Saône devant ce chantier qui a pris des années de retard, vont enfin être rendus à la promenade.

Nous flânons devant les quelques stands de bouquinistes sur les Quais de la Pêcherie et prenons à gauche Rue de la Platière pour admirer cette fresque murale.

Place Meissonier, nous nous amusons de cette église très étroite, l'Eglise Saint-Pierre-des-Terreaux construite au VIIe siècle, qui appartenait à l'Abbaye des Dames de Saint-Pierre, le Palais Saint-Pierre transformée depuis 1801 en Musée des Beaux-Arts de Lyon. L'Eglise Saint-Pierre-des-Terreaux est l'une des salles du musée depuis 1907 et sa désaffection d'édifice religieux.

Notons sur la place, l'une des nombreuses tentes qui ont fleuri dans nos paysages urbains pour permettre le maximum de tests pour lutter contre la pandémie.

Nous terminons cette journée en ville en prenant le métro qui nous ramène chez nous.