samedi 16 octobre 2021

The life and death of Peter Sellers / Moi, Peter Sellers


 
Souvent, les biopic nous présentent les stars que l'on pense connaitre sous un nouvel angle. Car si l'on peut imaginer les artistes ayant une vie en conformité avec leur image, en vérité, il en est tout autrement.
Nous avons encore un exemple avec Peter Sellers (1925-1980) dans le film sorti en 2004, The life and death of Peter Sellers / Moi, Peter Sellers.
L'acteur britannique crève l'écran à partir de 1963 lorsqu'il endosse la gabardine de l'Inspecteur Jacques Clouseau dans The Pink Panther / La Panthère Rose. Il y aura des suites en 1964  A shot in the Dark / Quand l'Inspecteur s'emmêle, en 1975 The return of the Pink Panther / Le retour de la Panthère Rose, en 1976 The Pink Panther strikes again / Quand la Panthère Rose s'emmêle, en 1978 Revenge of the Pink Panther / La malédiction de la Panthère Rose, en 1982 Trail of the Pink Panther / A la recherche de la Panthère Rose (Peter Sellers décédé deux ans plus tôt apparaît avec des images d'archives). On peut également citer The ladykillers / Tueurs de dames (1955), Dr Strangelove / Docteur Folamour (1964), What's new Pussycat / Quoi de neuf, Pussycat (1965), The party / La party (1968)...

Le film nous présente la vie de cet acteur comique et au final, malgré la gloire et l'argent, nous sommes loin de l'envier. 
Couvé par sa mère, il n'est jamais devenu adulte en restant capricieux toute sa vie. 
Il piquait de très grosses colères. L'un d'entre elles est particulièrement choquante : lorsque son fils tente de réparer un défaut sur la belle voiture de l'acteur, défaut qui l'avait passablement énervé, il s'emporte et casse tous ses jouets devant lui pour le punir. Quelques heures après, pour se faire pardonner, il lui offre un poney. 
Il n'a aucune pudeur et parle devant ses enfants comme il le ferait devant des adultes. 
Très vite, l'acteur devient un grand consommateur de drogues qui accentuent ses problèmes cardiaques et ses terribles sautes d'humeur. Sur un coup de tête il divorce, sur un autre il déménage, sur encore un autre il dévaste son appartement... 
Les belles femmes l'obsèdent et il imagine qu'avec sa popularité, toutes sont à ses pieds. 
Il reconnait lui-même ne pas savoir qui il est réellement et dit n'avoir aucune personnalité. Son entourage s'étonne des identifications aux personnages de ses films. Lorsqu'il entre dans la peau de l'un d'entre eux, il le devient réellement dans la vie de tous les jours et durant toute la période du tournage ce qui effraie tout le monde, même sa mère pourtant si proche de lui.

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