jeudi 8 novembre 2018

Chacun pour tous

A cause de la circulation, Frédéric est rentré plus tard que prévu et nous n'avons pas pu aller voir le film que nous avions choisi d'aller regarder dans les salles obscures.
Ce sera pour plus tard.
Nous sommes toutefois partis au cinéma pour une autre séance : Chacun pour tous.
C'est bientôt les Jeux Paralympiques de Sydney en cette année 2000.
Martin l'entraîneur de l'équipe de France de basketball des déficients mentaux est désespéré car tous ses joueurs l'ont lâché. S'il ne présente pas d'équipe, sa subvention lui sera refusée et sans elle, sa fédération sportive ne survivra pas. En plus, il a promis à sa fille, elle-même handicapée, qu'il rapporterait une médaille d'or.
Un soir, après avoir mûrement réfléchi, il se confie à son adjoint Sam et lui propose de recruter des joueurs valides. Sam est tout d'abord choqué que son ami ait pu avoir une telle idée mais peu à peu il se laisse convaincre par Martin. Les deux hommes font alors passer des tests à de jeunes basketteurs attirés par l'argent qu'on leur promet et, ce, malgré l'immoralité d'aller jouer contre des handicapés. Mais vont-ils passer les tests avec la psychologue Julia pour obtenir leurs habilitations ?...

On se demande quelle idée a eu le réalisateur Vianney Lebasque en imaginant une telle histoire mais il n'a rien imaginé du tout puisqu'il s'est en fait appuyé sur un fait réel. En 2000, l'Espagne a en effet recruté des sportifs valides dans les effectifs de leurs équipes handisport.
Vianney Lebasque a su raconter cette histoire avec beaucoup d'humour et de tendresse sans entrer dans une moquerie qui aurait pu être facile avec les handicapés.
Nous avons beaucoup ri de gags et de répliques et nous avons énormément apprécié le jeu des acteurs jouant les soit-disant déficients mentaux : Ahmed Sylla, Olivier Barthelemy, Estéban (et sa voix si particulière) et Jérémie de Nicola (hilarant dans son rôle !).
Un grand bravo également aux deux comédiens autistes Clément Langlais et Vincent Chalembert car sans eux, le film aurait été différent.

Nous avons passé un excellent moment, malheureusement dans une salle très vieillissante de l'UGC Part-Dieu.



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