samedi 5 mai 2018

En plongée

Pour profiter de cette journée supplémentaire passée au Mexique à cause de la grève des pilotes d'Air France, nous décidons de nous rendre à Akumal, à quelques kilomètres de là pour faire de la plongée avec masques et tubas. C'est une grande première pour tous les deux.
Notre voiture garée sur un parking près de la plage, nous louons notre matériel de plongée qui se résume à un masque et un tuba complété par un équipement obligatoire : le gilet de sauvetage.
La plage est toujours aussi paradisiaque.
Nous nous mettons à l'eau et réglons nos gilets de sauvetage car nous sommes assez gênés dans un premier temps.
 Tandis que nous nous sommes éloignés de la rive, nous débutons nos heures de plongée.
Débutent alors pour nous la découverte d'un univers méconnu.
On a l'impression de nager en plein milieu d'un gigantesque aquarium car tous ces poissons, nous ne les avions rencontrés jusque là que face à un aquarium. Là, nous nageons avec eux. Ils ne sont absolument pas sauvages et s'approchent volontiers de nous, nous frôlant pour certains.
Nous plongeons durant plus de trois heures en sortant une seule fois sur la plage pour faire une petite pause et pour tenter d'aller plonger ailleurs mais les zones sont bien surveillées et délimitées pour éviter de trop déranger les habitants des fonds marins.
On nous annonçait la présence de nombreuses tortues mais nous serons un peu déçus car Frédéric en apercevra une tandis que je n'en verrait pas. Dommage.
Ayant peut-être trop plongé pour une première fois, vous allez rire mais je suis pris soudainement de mal de mer. Je capitule donc rejoint assez vite par Frédéric car nous venons de réaliser que nous avons pris de bons coups de soleil avec la marque... du gilet de sauvetage !
Pour faire passer le mal de mer, il est dit qu'il faut manger. Les restaurants de plage étant surtout des restaurants d'hôtels, les prix sont plutôt élevés par rapport à ceux que nous avons connus.
En rendant notre matériel de plongée, nous tombons sur une petite cantine familiale qui fera parfaitement l'affaire : Akumalito.
Nous remontons en voiture que nous devons aller rendre à l'aéroport de Cancùn.
Arrivés là-bas, les formalités de retour faites, nous demandons à notre chauffeur (encore un bavard !) de nous emmener au terminal d'où devait partir notre avion pour Paris car nous souhaitions dire de vive voix notre mécontentement à un guichet Air France (notre côté râleur de parfait Français n'a pas disparu) Malheureusement, pas un seul guichet d'Air France, à croire qu'il a été caché pour éviter toutes les réclamations.
Nous décidons de rejoindre notre hôtel en prenant un taxi mais les taxis n'ont pas le droit de ramener des touristes en ville. Nous sommes dans une zone fédérale où les retours en taxi semblent être interdits. Il y a cependant des "loueurs" de voiture. Après avoir approché l'un d'entre eux et après avoir marchandé le prix de la course, nous attendons notre voiture qui ne tarde pas à arriver. L'homme qui nous a vendu la course monte avec nous et notre chauffeur mais à peine a-t-il démarré que nous sommes arrêtés par la police fédérale. Il semblerait que ces "locations" soient interdites. Nous restons de longues minutes dans la voiture pendant que des "discussions" se font entre policiers et "loueurs".
Finalement, la police nous laisse partir et nous soupçonnons le paiement d'un pot-de-vin prélevé sur le montant de notre course. Nous n'en saurons pas plus car notre "loueur" nous explique de tout oublier et qu'il ne s'est rien passé.
Pfffff, pour un peu, on passait notre dernier jour au poste !
Le taxi "improvisé" nous dépose à notre hôtel.
Cancùn, nous voilà...

1 commentaire:

plou a dit…

c'est de la petite plongée !!!