Grâce à sa mémoire, nous nous rendons compte que tous les allemands n'étaient pas des Nazis et que pour la grande majorité ils se sont laissés entrainés par des événements qui les dépassaient. Ils pensaient surtout que leur quotidien allait être amélioré et qu'ils prendraient une revanche sur l'issue pour eux du précédent conflit mondial.
On se rend d'ailleurs compte en avançant dans la lecture que beaucoup d'allemands ont montré leur opposition avant même l'arrivée d'Adolf Hitler au poste de Chancelier mais que ces opposants ont tous malheureusement inauguré ce qui allaient devenir les camps de concentration.
Très rapidement également, après les premières difficultés rencontrées par les Nazis dans leur volonté d'envahir l'Europe, les allemands ont déchanté et se sont rendus compte, trop tard, de la folie du dirigeant qu'ils s'étaient choisis.
Le récit est illustré de photos d'époque ou de photos de la jeunesse de Günter Gallisch.
J'ai bien aimé avoir cette vision d'un témoin de l'époque même si parfois j'ai émis des doutes sur sa relation avec ses supérieurs. Si les faits qu'ils décrit se sont tous réellement passés, ce monsieur devait avoir un caractère plutôt difficile. Sans doute est-ce pour cela qu'il a survécu à autant de menaces.
Son histoire fait écho à la montée actuelle des extrémismes partout dans le monde et dont nous sommes tous témoins.
Ma vie sous le règne d'Hitler, un Allemand témoigne
Günter Gallisch avec Jean-Pierre Vallée
Éditions France Loisirs
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