On imagine que des montagnes tel que le Mont Granier étaient là avant nous et qu'elles seront là bien après nous.
Et pourtant...
Le Mont Granier qui domine la Vallée du Grésivaudan, sur la frontière entre l'Isère et la Savoie près de Chambéry, montagne que ma famille connait bien, a fait parler de lui dans la nuit du 24 au 25 novembre 1248. A cette époque, un immense glissement de terrain a fait s'effondrer une partie du Granier ensevelissant les villages qui se trouvaient en contrebas : Cognin, Vourey, Saint-André, Saint-Pérange et Granier. Myans et Les Murs ont été en partie détruits. La catastrophe fit alors entre 1 000 et 5 000 morts car la montagne a roulé sur cinq kilomètres.
Le Granier que les habitants d'alors avaient coutume de regarder avait changé de visage.
Dans la nuit du 08 au 09 janvier dernier c'est tout un pilier de la montagne, le Ravin du Diable, qui s'est effondré, changeant à nouveau la physionomie du Granier.
Malheureusement, la montagne est rongée par des galeries et des failles la rendant très fragile.
Depuis le 28 avril, de nombreux mouvements ont été ressentis, des rochers sont tombés.
Mais samedi 07 mai au matin, le Ravin du Diable s'effondre à nouveau déversant sur les pentes du Granier 100 000 mètres cubes de roche.
Acl Process spécialisée dans les vidéos par drone a capté les images suivantes très impressionnantes.
Attention, une erreur s'est glissée sur la date de la vidéo. La catastrophe a bien eu lieu le 07 mai 2016 et non pas l'année prochaine.
Vite, une visite à Pontcharra s'impose avant que le Granier devienne méconnaissable.
1 commentaire:
le risque que çà arrive jusqu'à Villard Noir est nul ...........
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