Le méandre de Queuille

Je vais essayer de ne pas trop propager de chaleur avec le PC dans la maison de Feyzin, où une petite fraîcheur semble être restée depuis ce matin, très agréable par cette journée caniculaire.
Débutons le récit de nos aventures en Auvergne où nous avons passé la précédente fin de semaine.
Notre première étape nous mène au petit village de Queuille qui surplombe la rivière Sioule (qui se jette dans le fleuve Loire)
A Queuille, depuis la création du barrage en 1901, des milliers de touristes viennent sur le promontoire découvrir un paysage façonné par l'homme; le barrage ayant fait monter le niveau de la Sioule; le méandre de Queuille.

Le paysage est réellement exceptionnel et nous ne nous lassons pas de l'admirer.
Arrivés pour l'heure du pique-nique, c'est ici que nous décidons de déjeuner. L'endroit est parfaitement aménagé et il y a même une petite boutique qui propose une restauration rapide, des glaces, du café, des boissons...
Restaurés, nous entamons notre première randonnée. Nous réalisons d'ailleurs que c'est la première de cette année 2015. Qu'avons-nous fait au Printemps ?
Nous décidons de nous diriger vers le barrage, au loin,

munis de bouteilles d'eau (qui seront tout juste en nombre suffisant) car la chaleur est omniprésente.
La randonnée sera d'ailleurs rendue très difficile par ces températures extrêmes.
Même en forêt, la fraîcheur ne sera pas au rendez-vous.
Cela ne nous empêche cependant pas d'admirer la nature qui nous environne.
Nous sommes très impressionnés par la taille gigantesque de ce sapin en bord de chemin

Le soleil semble jouer avec les troncs d'arbres, les illuminant de lumière.

Je vous rassure, la route est dangereuse pour les automobilistes qui aimeraient à l'emprunter. Pour les piétons, le seul risque, et non le moindre, serait une soudaine montée des eaux.

 La Sioule nous apporte un semblant de fraîcheur.

Après une longue marche, nous arrivons enfin au barrage qui nous déçoit. Il n'a rien d'exceptionnel et ressemble à celui que nous avions visité au barrage de Cusset.

Dommage.
En plus, nous devons faire demi-tour pour retourner à Queuille.
La souffrance de l'aller ne sera rien à comparer de celle du retour car si l'aller descendait, le retour se fait en montée !
Mais rien ne nous fait peur et nous puisons dans nos réserves pour mettre un pied devant l'autre tout en continuant à mitrailler de photos la nature.
Ici, ce papillon pensait trouver un peu d'eau dans un ruisseau à sec.

 Là, nous sommes ébahis par ce très bel arbre qui semble s'illuminer à notre passage.

Les côtes sont raides, nous terminons notre dernière bouteille d'eau.

Enfin, Queuille est en vue.

Les moutons, accablés de chaleur, semblent nous donner une leçon en restant groupés autour de l'ombre de cet arbre. Certains semblent toutefois littéralement anéantis par la chaleur.

Nous également !
C'est d'ailleurs avec une grande joie que nous retrouvons notre voiture et sa climatisation !