mercredi 22 octobre 2014

日本アルプスへ向かう途中 / En route pour les Alpes japonaises

4(journée 4): 
10月7日(火曜日)
mardi 07 octobre 
A notre grande déception, nous ne pourrons pas dire au revoir à notre hôte, absent lors de notre départ.
Dommage, nous aurions aimé le remercier de vive voix pour son accueil.
Cette journée de mardi s'annonce ensoleillée et nous prenons la route des Alpes japonaises.
Et oui, il n'y a pas qu'en Europe qu'une chaîne de montagnes de nomme Alpes.
Nous rentrons notre destination d'aujourd'hui, Matsumoto, dans notre GPS et partons à la découverte de cette partie du Japon.
Bien entendu, nous faisons chauffer GPS San car nous ne suivons pas ses indications, trop intéressés de faire des crochets lorsque nous trouvons de jolis endroits.
Notre premier arrêt aura lieu au Lac Kawaguchi.
Les bords du lac sont extrêmement bien fleuris et entretenus.
Nous sommes très surpris de trouver là de véritables champs de lavandes !
Avec le Mont Fuji au loin, lors de la floraison des plantes, cela doit donner un paysage inoubliable.
Ce lac de montagne parait très paisible et nous y resterions bien volontiers plus longtemps.
Dans le parc, une barrière attire notre attention.
Il y a trois petits moineaux accrochés dessus qui ne semblent pas bouger malgré notre venue.
Il s'agit en fait de trois petites statuettes donc aucun envol n'est prévu !
La région semble donner beaucoup de fruits. Nous voyons des cognassiers dont chacun des fruits a été emballé dans un papier afin sans doute de les protéger.
Ici, c'est du raisin qui pousse.
Se nourrir au Japon ne nous a pas semblé être très onéreux durant ces deux semaines, si ce n'est lorsque nous souhaitions acheter des fruits. Le raisin local par exemple, coûtait 672 ¥ la grappe ce qui équivaut à presque 5 € ! Il est vrai que la grappe était fournie de nombreux grains.
Nous traversons villages et villes et remarquons que dans toutes les villes, se dressent d'immenses filets. Ce sont des stades de base-ball, sport très populaire ici.
Nous nous arrêtons à un supermarché pour prendre des salades pour notre pique-nique de midi que nous dégusterons à l'abri du vent dans le Parc Suwashi Kohan devant le Lac Suwa dans la ville de Suwa.
Des enfants d'une école toute proche s'amusent près de nous.
Nous reconnaissons leurs jeux : chat perché (le chat fait des cris monstrueux !) et un, deux, trois soleil.
Comme quoi, les jeux sont universels.
 
Les japonais semblent être restés de grands enfants et cela nous plaît beaucoup.
Pourquoi affirmons-nous cela ?
Tout simplement en regardant la physionomie des bateaux de croisière du Lac Suwa !
Ici, un cygne et un poisson,
là, un cygne et une tortue.
Sur les bords du lac, nous découvrons également tout un tas de sculptures.
Parfois anciennes et traditionnelles,
parfois plus modernes.
Nagano, où se tinrent les Jeux Olympiques d'Hiver en 1998 est toute proche.
Sans doute ici se tinrent des compétitions sportives comme peuvent le laisser penser cette statue de patineurs de vitesse.
A Matsumoto, nous allons directement au trésor de la ville : le château.
Il est construit en 1593 et nous émerveille de par sa différence totale avec nos châteaux français.
Il est entouré de douves dont seul un pont rouge permettait l'accès.
Ce pont est aujourd'hui en rénovation mais nous réussissons tout de même à prendre quelques photos où les grues sont moins apparentes qu'en réalité.

 Nous achetons deux tickets et entrons dans les jardins.

Nous commençons à en prendre l'habitude, et c'est déchaussés que nous effectuons notre visite.
Une petite différence cependant ici, habituellement, nos déposons nos chaussures sur un casier, là, un sac plastique nous est fourni dans lequel nous mettons nos paires de chaussures et avec lesquels nous effectuons notre visite.
Pas facile de marcher dans ce château au sol archi ciré avec un sac à dos, notre sac à chaussures dans une main, l'appareil photo dans l'autre. En plus, pour compliquer les choses, les escaliers sont raides, étroits et glissants.
Nous ne boudons pas notre plaisir d'être là et profitons des six étages que comportent le château de Matsumoto.
Il y a là quelques collections d'armes
 
 
et d'armures de samouraïs.
L'architecture extérieure est visible depuis les fenêtres du château.
 
Remarquez les détails des tuiles.
Notre visite terminée, nous n'oublions pas de tamponner le verso de nos billets d'entrée, ce qui semble être une véritable institution au Japon.
Ces mêmes billets nous donnent le droit d'accéder au Musée Municipal tout proche.
Nous découvrons tout un tas d'objets émanant des époques successives.
Matsumoto semble être habitée depuis la Préhistoire et il y a toujours eu un château en lieu de l'actuel.
Voici d'ailleurs à quoi ressemblait la ville lorsqu'elle était encore fortifiée grâce à cette maquette.
Nous sortons une nouvelle fois enrichis de cette culture qui pour nous est si lointaine.
Nous partons ensuite découvrir les rues de Matsumoto.
Quelle merveille que cette librairie dont les livres semblent être aussi vieux que la maison !
Plus loin, nous pénétrons dans un temple.
En fait nous restons dehors car seules les marches semblent être accessibles aux pèlerins.
Des panneaux de bois répertorient les prières.
La rue Nawate est la rue de la grenouille.
Vous ne nous croyez pas ?
Regardez plutôt.
D'un côté de la rue se trouve cette jolie statue.
 
Au milieu, un temple est dédié au batracien.
 
Enfin à l'autre bout de la rue, c'est une grenouille samouraï qui se dresse devant nous.
Il est l'heure de prendre possession de notre chambre dans notre pension de famille (ryokan) Matsukaze.
Cette fois, la famille ne parle pas anglais du tout, mais nous parvenons à nous comprendre.
Notre chambre est au premier étage et est spacieuse.
Nos lits sont faits.
Une théière de thé vert chaud nous attend en guise de bienvenue.
Il est 18h00, l'heure du journal du soir.
Nous nous branchons sur celui de la NHK car nous avons appris qu'un nouveau cyclone prenait la direction du pays !
Le ryokan semble être très tranquille.
La nuit l'enveloppe.
 
Nous partons alors à la recherche d'un restaurant dans le quartier de la gare.
Après avoir tourné un peu, voir beaucoup, nous pénétrons à Hana No Mai Tokuyama Ekimae.
 
C'est le premier restaurant de ce style où nous allons manger.
La serveuse nous accompagne à notre table qui est fermée par des rideaux placés en hauteur et cachant la vue.
Nous nous retrouvons donc isolés des autres clients, comme eux le sont de nous.
C'est surprenant.
Pour appeler la serveuse, nous appuyons sur un bouton.
Pour nous servir, elle rentre à genoux.
Ça aussi c'est très surprenant.
Sur la photo ci-dessous, c'est un grand box, le notre est nettement plus petit.
Notre repas est excellent et nous devenons de plus en plus expert avec les baguettes.
De toute façon, nous n'avons pas le choix !
Rentrés chez nous, nous bataillons un peu pour profiter de notre bain du soir, car la salle de bains peut être privatisée. Il faut donc attendre qu'elle se libère pour se détendre dans l'eau bouillante et entamer une belle nuit.

 

2 commentaires:

plou a dit…

je vous suis sur la carte

Jean Claude Annie a dit…

Nous aussi!