dimanche 22 septembre 2013

Rives de Saône

Le visage de Lyon évolue encore et nous sommes là pour vous faire part de ces changements.
Le 1er septembre dernier, les premiers badauds ont pu se promener sur les nouvelles Rives de Saône, qui à terme, relieront sur quinze kilomètres la Confluence à Rochetaillée-sur-Saône.
Nous avons pu avoir un aperçu de ces bords de Saône réaménagés lors d'un repas en bord de rivière, il y a quelques semaines.
Nous organiserons une visite plus poussée des lieux ultérieurement car outre les promenades, des oeuvres d'art ont été installées en plein air.
Pour le moment, nous nous sommes contentés de profiter de cette première journée d'automne pour nous rendre sur les nouveaux quais de Saône à Lyon même.
Certaines parties sont encore en travaux, comme l'atteste cette photo, car les inondations de l'hiver et du printemps dernier les ont retardés.
 Nous empruntons la passerelle Saint-Vincent
et réalisons que des amoureux ont accroché là leurs cadenas.
La Passerelle Saint-Vincent va t'elle devenir le Pont des Arts de Lyon ?

Nous découvrons le Palais de Justice, surnommé les 24 Colonnes, enfin restauré, de même que le débouché de la Passerelle du Palais de Justice.
Sur une grande esplanade, nous sommes rafraîchis par des brumisateurs installés dans le sol.
Une statue blanche de 2,7 mètres de hauteur, surplombe la Saône.
L’œuvre, monumentale est intitulée The Weight of One Self créé par deux artistes, l'un danois Michael Elmgreen, l'autre norvégien Ingar Dragset.
Au premier abord, on pourrait voir ici un homme sauvant un autre de la noyade.
En s'approchant, on se rend compte en fait que les deux hommes sont les mêmes.
Il s'agit en fait de l'Homme qui se sauve soit même mais qui porte également son propre fardeau.
Au milieu de la passerelle, nous avons un beau panorama sur les 24 Colonnes.
La statue semble ici toute petite.
Sur l'autre rive de la Saône, se dessinent les promenades du défilé.
Elles sont ici bien avancées et nous décidons de poursuivre notre découverte.
Pour passer sous le Pont Bonaparte, il a été nécessaire d'installer une petite passerelle de bois.
La Saône étant incontrôlable, toutes ces installations sont prévues pour passer d'éventuelles courtes ou longues périodes sous les eaux de la rivière.
La navette pour la Confluence vient de partir nous laissant découvrir le quartier Saint-Georges et les hauteurs de la colline de Saint-Just.
Nous nous prenons à rêver en voyant cette maison en cours de restauration et imaginons la merveilleuse vue qu'elle doit offrir sur Lyon.
Nous tombons nez-à-nez sur une équipe de tournage qui semble venir d'Asie.
Les nouvelles rives de Saône semblent déjà être source d'inspiration pour des réalisateurs.
Nous l'avions complètement oublié, voir même jamais su, mais à l'endroit où nous nous trouvons maintenant, de 1745 à 1944 se trouvait le Pont d'Ainay. Reconstruits plusieurs fois dans l'Histoire, les autorités abandonnèrent toute idée de remplacement suite à sa destruction par l'armée allemande.
C'est ici que le japonais Tadashi Kawamata a décidé de créer l'une des œuvres qu'il offre à ces Rives de Saône : le Balcon.
Conçu en bois, il se mélange aux vestiges en pierre du Pont d'Ainay.
Il semble inviter les promeneurs à imaginer une éventuelle liaison avec l'autre rive.
Nous n'irons pas plus loin pour aujourd'hui.
De retour en centre-ville nous assistons à la dernière journée de la 10ème Lugdunum Roller Contest.

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