J'ai failli oublier le village de Pietrasanta par lequel nous sommes passés, sur les conseils de Massimo, avant de nous rendre à Florence.
Pietrasanta était alors en effervescence car elle était le lieu du festival littéraire Anteprime durant trois jours.
La star attendue était l'écrivain Dan Brown pour son nouvel ouvrage Inferno qui se déroule à Florence.
Avant de le quitter, Massimo nous a indiqué où garer notre voiture gratuitement.
Pour info, c'est à la gare de Pietrasanta.
Comme dans toutes les villes de la région, le marbre, richesse locale, est partout.
Ici par exemple, c'est le passage souterrain de la gare qui est construit en marbre.
Pour dire, même les bordures de trottoirs sont en cette matière.
C'est du marbre de Carrare, très réputé.
Nous croisons d'ailleurs une multitude d'entreprises de tailleurs de pierres.
Pietrasanta est un gros bourg où la sculpture est omniprésente et est surnommée la Petite Athènes.
On se sent bien dans ce village, où se tient d'ailleurs, le jour de notre visite, un marché.
Le soleil inonde les ruelles et les portes de sa lumière.
Nous visitons le Duomo San Martino.
Il fait très chaud et sur une petite place sur laquelle se dresse un fier cavalier,
nous prenons le frais en nous asseyant sur un mur de marbre.
Nous ne ratons pas la visite de l'ancien couvent Sant' Agostino, transformé de nos jours en un musée Museo dei Bozzetti.
Nous sommes étonnés de voir à l'intérieur, des centaines de copies ou de moules de statues qui se trouvent un peu partout dans le monde.
Voici un éventail de cette riche collection.
Ces personnages tout en rondeurs me disent quelque chose.
Et pour cause, l'artiste colombien Fernando Botero vit à Pietrasanta depuis quelques années et plusieurs de ses oeuvres décorent le village.
Les plus spectaculaires se trouvent dans la Chiesa della Misericordia, église plutôt difficile à repérer puisqu'elle est coincée entre des boutiques et que sa façade, si on n'y prête pas attention, ne ressemble pas à une église.
A l'intérieur donc, on peut découvrir la Porte du Paradis
et la Porte de l'Enfer.
Il fait vraiment très chaud et ce pauvre teckel, enfin, un croisé de teckel, est complètement fou de rester allongé en plein soleil.
Nous décidons de nous rafraichir à la terrasse d'un café et de nous restaurer d'un panini plutôt sec mais c'est de ma faute car je ne savais pas qu'il fallait donner les ingrédients de ce que l'on voulait mettre à l'intérieur de nos pains.
Direction maintenant Florence.
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