mercredi 26 juin 2013

Aux portes des Cinque Terre

Après quelques jours d'absence, nous étions à la campagne, nous voici de nouveau prêts à raconter notre voyage en Toscane.
Nous avions prévu de nous rendre aux Cinque Terre après avoir vu un reportage sur France 3 au sujet de cette région.
Nous prenons donc leur direction et nous arrivons dans le village de Portovenere, qui tout comme les Cinque Terre, a été admis au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
La voiture garée en dehors du village, nous patientons pour attendre un bus qui doit venir nous chercher.
Nous sommes imités par un couple de belges avec qui nous discutons. Ces derniers ont un bateau à prendre et espèrent que le bus arrivera vite.
Mais pas d'autobus à l'horizon, si bien qu'avec nos amis d'infortune d'un instant, nous décidons de descendre au village à pieds.
Nous les laissons d'ailleurs aller seuls car nous ne sommes pas pressés. Nous leur souhaitons bonne chance pour attraper leur navire et je décide de faire des photos.
Malheureusement, mon appareil montre quelques faiblesses car les photos que je prends sont surexposées. J'ai beau changer les réglages, rien n'y fait.
Je me retrouve alors à faire mes clichés en double car le premier est surexposé, le second non.
Il faudra d'ailleurs qu'on le porte chez le photographe pour voir d'où cela peut provenir.
Du virage où nous nous trouvons, nous découvrons le village coloré de Portovenere, seule photo à peu près bonne, mais où la surexposition apparaît toutefois au niveau du ciel.
Et tandis que nous entrons à Portovenere, Frédéric m'informe qu'il est en train de prendre une migraine, qui va s'annoncer être carabinée.
Du village, il ne verra pas grand chose et je lui dédie donc ce billet car le pauvre restera allongé la journée entière couché, tantôt sur les murailles du fort, tantôt sur la plage, à l'ombre.
Même un petit repas à l'ombre des parasols ne parviendra pas à la remettre d'aplomb.
 
C'est donc seul que je m'aventure dans mon safari photo.
Portovenere fut un port très important et une place forte très armée et protégée par de hautes murailles naturelles rehaussées par des murs de pierre pour assurer la défense de ce point stratégique de la République de Gênes.
Un château domine le village mais je me rends tout d'abord à la pointe de l'Arpaia qui avec l'île de Palmaria, ferme presque le port à toute invasion.
 
Ici se trouvent un fort et l'église Saint-Pierre.
 
 Depuis le fort, je m'amuse à prendre des photos, jouant avec la mer et l'architecture.
 
 
 
 

Frédéric, à ce moment de mon récit, tu es tout en bas, à droite, à l'ombre du petit fortin.
Je garde un œil sur toi.
Sous le fort,
une porte me permet d'accéder aux falaises,
afin de voir l'entrée de la Grotte de Byron, grotte sous-marine où le poète britannique Byron aimait à se rendre à la nage.

Au dessus de la falaise, une femme scrute l'horizon.
C'est Mère Nature que je n'imaginais pas tant en chair.
Depuis les falaises, je pénètre dans les ruelles du village appelé bourg Dora, en direction de l'église de Saint-Laurent.
Très rapidement, je la dépasse et je monte encore, 
 
 
en direction du cimetière qui possède une vue imprenable sur la mer. 
J'ai toujours été étonné des vues splendides qu'offrent ces cimetières de bord de mer.
Il y a là des tombes très anciennes et toutes portent sur les stèles où sur les plaques posées contre les murs, les photos de leurs occupants. 
Beaucoup sont en noir et blanc et remontent aux premier temps de la photographie.
Mon œil est attiré par le portrait de ce Christ qui semble être couronné non pas avec des épines, mais avec du barbelé.
Je prends maintenant la direction du port et des plages par d'autres ruelles tout aussi belles que celles que j'ai emprunté pour monter.
Sur l'une des pierres des murs qui encadrent ma descente, je suis ému en lisant ce petit message, à l'écriture juvénile et je souhaite le partager à mon pauvre Frédéric qui tente de se remettre en ce moment même de sa terrible migraine.
Les photos prises à mon arrivée sur le port sont toutes ratées.
Je décide donc d'en faire de nouvelles car je ne me lasse pas de ces façades colorées.
L'heure avance.
Je pars chercher la voiture car mon malade d'un jour n'a pas assez récupéré de force pour pouvoir prétendre retourner au parking à pieds et je reviens le chercher.
Portovenere n'était pas un village des Cinque Terre et pourtant il est déjà très beau !
Les Cinque Terre restent à ce jour une terre inconnue pour nous, mais elles seront un lieu où nous nous rendrons assurément. 


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