Fort heureusement, ce second tome n'a rien à voir avec le premier.
Ce que je n'ai pas aimé dans la première partie a mystérieusement disparu dans celle-ci et on dirait même que l'auteur prend plus de plaisir à écrire, me donnant du coup, plus de plaisir à le lire.
Fallait-il obligatoirement faire cette première partie ou n'aurait-il pas été possible en l'allégeant de l'inclure dans ce second tome ?
C'est la question que je me suis posé en le lisant car là, enfin, je me suis retrouvé vivant auprès de Louis XIV à la fin de son long règne.
Je me suis tellement plongé dans l'histoire qu'au final, en ressort cette scène avec Frédéric :
Alors que Frédéric est plongé dans son ordinateur, je termine ma lecture.
L'émotion de la mort de Louis XIV, racontée par Max Gallo, m'étrangle littéralement et c'est en larmes que je me dirige vers la BBCdA (Bureau Bibliothèque Chambre d'Amis) où travaille Frédéric.
Tout en reniflant, mes larmes coulent le long de mes joues.
Je range mon livre sur les rayons de la bibliothèque.
Frédéric lève la tête de son écran et me demande :
"Et bien, qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi tu pleures ?"
Et moi de répondre en sanglots :
"Louis XIV est mooooooorrrrrrttttt !!!"
Mon cartésien de Frédéric me répond alors :
"Oooooh, tu ne le savais pas ? Pauvre Raph qui vient d'apprendre la mort du Roi !
Non, mais comment tu voulais que sa biographie se termine ?"
Je sais qu'il a raison. (il a très souvent raison !)
Effectivement, la biographie de Louis XIV se termine forcément par le récit de sa mort et oui, je sais que Louis XIV est mort depuis le dimanche 1er septembre 1715 à 08h15 (et paf, ça il ne le savait pas !) mais ce qui m'a fait pleurer c'est la manière dont Max Gallo nous conduit vers cette conclusion inévitable qui me permet quant à moi de me réconcilier avec l'auteur.
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