Madame Tussauds

C'est le nom du Musée de personnages en cire que nous sommes allés visiter après avoir pris notre petit déjeuner typiquement anglais.
Nous pensions être arrivés tôt à cette attraction ultra connue mais pourtant il y avait déjà des files d'attente très longues devant l'entrée.
Heureusement, nous avions prévu le coup et avions commandé nos billets sur Internet.
Nous avons même évité de jouer aux moutons de Panurge en ouvrant tout simplement nos yeux.
Bêtement, les autres touristes faisaient la queue à une caisse alors qu'une était libre. Il nous a juste suffit de lui demander si elle était ouverte et tadam, nous voici entrés chez Madame Tussauds.
Mais avant tout, qui est cette Madame Tussauds ?
C'est une française née à Strasbourg en 1761 qui apprend très tôt à sculpter des personnages de cire.
En 1777, elle sculpte d'ailleurs les statues de Voltaire, Jean-Jacques Rousseau et Benjamin Franklin.
Elle échappe de peu à la guillotine durant la Révolution Française et part pour l'Angleterre en 1802. Elle ne pourra pas rentrer dans son pays car le conflit entre Napoléon et l'Angleterre en 1805 éclate et elle restera dans ce pays d'adoption malgré elle.
En 1835, elle ouvre à Londres le Baker Street Bazaar avec une célèbre chambre des horreurs qui regroupent les têtes sculptées en cire, des victimes et des meurtriers de la Révolution en France.
Elle décède en 1850.
Son musée lui survit et déménage dans ses actuels locaux en 1884.
Dès lors, le succès ne se dément pas et aujourd'hui encore le musée attire des millions de touristes.
Il plait tellement que des clones sont ouverts avec le même nom à Berlin, Amsterdam, Hong Kong, Las Vegas, Shanghai, New York City, Bangkok, Washington D.C. et Hollywood.
Que pouvons-nous voir actuellement dans ce musée ?
Les plus importantes stars ou personnalités qui cartonnent en Angleterre et dans le monde avec des sportifs, la famille royale britannique, les pop stars, les Chefs d’États et de Gouvernements, les stars de Hollywood, les stars de Bollywood, les artistes et scientifiques, les personnages fictifs.
Après la caisse, nous empruntons un ascenseur et nous sommes accueillis sur un tapis rouge par des acclamations de photographes qui nous font croire un instant que nous sommes également une personnalité.
Le jeu ensuite devient nettement plus difficile, car c'est dans un immense brouhaha où se mêlent des centaines de personnes, que vous essayez de prendre en photos les statues de cire des personnes que vous aimez. Vous pouvez également prendre la pose à côté de chacune des statues.
Et voici ce que cela donne :

Bien entendu tous les personnages ne sont pas sur ce rapide petit montage : il y en a tellement !
Mais il y a surtout trop de monde, ce qui rend très difficile, voir héroïque les prises de photos.
Dommage.
La visite se poursuit à bord d'un petit taxi londonien et à vitesse grand V vous revisitez toute l'Histoire du Royaume-Uni. Il y a tellement de choses à voir et à assimiler que c'est un peu mission impossible.
Dommage.
Nous laissons la foule se rendre dans la chambre des horreurs qui n'est plus la même que celle d'origine puisque celle-ci reprend les thèmes de films d'épouvante.
Accueillis par Benny Hill (tellement anglais) nous entrons dans ce qui est le clou du spectacle : les super héros Marvel. Après avoir vu les statues de cire des principaux héros des comics américains nous nous installons dans une salle de cinéma. Débute alors un film en 4D : c'est de la 3D (avec des lunettes) + un cinéma dynamique : de l'eau et de l'air vous sont jetés dessus, les sièges bougent ou vous avez l'impression d'avoir des objets qui vous rentrent dans le dos. Toutes ces actions se déroulent en simultané avec ce que vous voyez à l'écran.
Plutôt très bien et drôle.

La visite se termine par un arrêt incontournable et obligatoire (pas d'autre sortie possible) à la boutique de souvenirs.
Finalement, le musée est une étape intéressante mais très commerciale et surtout trop fréquentée.
Nous avons tout de même pu prendre des photos à côté de personnalités et nous rendre compte de leur taille réelle.
Deux conclusions : Nicolas Sarkozy n'est vraiment pas très grand (et encore il était sur une petite marche) et Henri VIII avait la carrure... d'un ogre !!!