mardi 4 octobre 2011

The Artist en cérémonie d'ouverture du Festival de Cinéma Lumière

Hier au soir, nous avons participé à la Cérémonie d'Ouverture du 3ème Festival Lumière du Cinéma à Lyon et faisions partie des cinq mille spectateurs. La soirée a débuté par l'arrivée de la plupart des stars présentes à cette grande fête du cinéma : Benicio del Toro, Stephen Frears, Elsa Zylberstein, Sylvie Testud, Carole Laure, Gilles Lellouche, Fatih Akin, Irène Jacob, Marthe Keller, Maria de Medeiros, Frédéric Diefenthal, Luc Dardenne, Luc Jacquet, Dominique Blanc, Michele Placido, Clotilde Courau, Claude Lelouch, Clément Sibony, Agnès Varda, Christian Carion, Jerry Schatzberg, Laurent Gerra, Anouk Aimée, Charlotte Rampling...
Thierry Frémaux et Bertrand Tavernier (good-evening Mr Tavernier !), les créateurs de ce festival, ont ensuite présenté le programme de cette édition, puis les artistes sont montés sur scène pour déclarer le festival ouvert. Ce fut ensuite, nous, le public qui avons également lu la phrase d'ouverture.
Le film présenté ce soir, en présence de tous les comédiens, est une avant-première puisqu'il s'agit de The Artist.
Comme beaucoup, je me suis dit en voyant les extraits : "quelle idée de tourner un film muet en noir et blanc en 2011 !" et sincèrement, je ne souhaitais pas plus que cela aller le voir.
Et bien j'aurai râté un beau film qui rend un très bel hommage à ce cinéma venu tout droit du passé.
L'histoire est celle d'un artiste du cinéma muet, George Valentin, interprété par Jean Dujardin. Il connait la gloire et tout le monde l'adore. Mais un jour, son producteur lui montre un extrait d'un film parlant. Sa réaction est immédiate : il éclate de rire et promet à ce cinéma une très courte vie. Il se trompe pourtant lourdement et ne veut pas le reconnaitre. Il rencontre au même moment, une inconnue, Peppy Miller (Bérénice Bejo) qui, très rapidement, devient la coqueluche de ce cinéma parlant...
Dans le film, il y a plein de références au bruit, à la parole, au silence... pour faire ressentir cette incroyable évolution qu'a connu le cinéma dans les années 1930. 
Déjà, l'année dernière, avec Singin' in the rain, le festival avait abordé ce changement, qui chamboule les acteurs et actrices alors en place, et qui a, pour certains et certaines, brisé leurs carrières.
Le début du film est étrange, car on voit sur notre écran, un autre écran, un autre public, qui regarde lui-même un autre film : chapeau !
Les musiques qui le ponctuent sont très belles et permettent de bien faire ressentir les sentiments et les atmosphères. On notera d'ailleurs qu'une scène entière est tournée dans le silence complet, sans musique en fond sonore.
J'ai bien aimé le cauchemar de George Valentin, mais je vous laisse le découvrir.
L'humour est également présent notamment grâce au chien de l'acteur, qui me fait penser un peu à celui des Petites Canailles.

Je ne pensais vraiment pas que ce film allait tant nous plaire.



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