dimanche 4 octobre 2009

Xe biennale


La Xe biennale de l'art contemporain à Lyon s'est ouverte du 16 septembre au 3 janvier 2010.
http://www.biennaledelyon.com/
Elle se tient dans quatre lieux à Lyon : la Sucrière, le MAC (Musée d'Art Contemporain de Lyon), la Fondation Bullukian et l'entrepôt Bichat.
Nous commençons cette nouvelle édition par la Sucrière.

Dans celle de cette année, il y a bien entendu des choses que nous aimons, adorons et d'autres où nous n'accrochons pas du tout qui nous déplaisent même totalement. Mais c'est ça l'art contemporain.
Voici les œuvres que nous apprécions :
à l'extérieur du bâtiment il y a les grandes inscriptions de Rigo 23 (Portugal) qui a écrit d'énormes gauche et droite.
Nous faisons la queue, sous l'œil d'un vautour en aluminium créé par Jimmie Durham (États-Unis).
Dans le silo d'entrée, nous découvrons les papiers peints de Tsang Kinwah (Chine) De loin, on aperçoit des feuillages
mais si l'on regarde de plus près, voici ce que l'on découvre : des mots.

Un bruit assourdissant nous fait sursauter dans la première salle : comment ne pas être surpris du bruit de cette immense grille qui vient frapper un mur d'un côté puis de l'autre laissant une empreinte de chaque côté. C'est une œuvre de Shilpa Gupta (Inde).

Sur un mur noir, Liu Qingyuan (Chine) a décidé d'afficher des tableaux de couleurs lumineuses.

Ici, un immense tableau noir sur lequel Dan Perjovshi (Roumanie) dessine et commente l'actualité avec plus ou moins d'humour.

Ferenc Grof (Hongrie) et Jean-Baptiste Naudy (France) ont décidé de nous parler d'Europe. C'est en faisant le tour de cet immense globe terrestre que nous réalisons combien l'Union Européenne sort des frontières naturelles de l'Europe. Une leçon pour celles et ceux qui soutiennent que l'Europe doit s'arrêter à ses frontières et ne pas intégrer par exemple la Turquie, alors que des dizaines de terres, d'îles, de par le monde font partie déjà de l'UE !

Un peu plus loin, nous découvrons ce mur de pelles de Pedro Reyes (Mexique) Le métal des pelles à une histoire puisqu'il provient de la fonte de 1 527 armes récoltées lors d'un programme mexicain intitulé : des pistolets contre des pelles. Ces armes sont transformées en arme de paix qui servent à planter des arbres partout où l'artiste expose. Chez nous, elles serviront à planter en octobre novembre une vingtaine d'arbres dans le futur arboretum de l'Hôpital Mère-Enfant de Bron.

Beaucoup d'oeuvres d'art utilisent maintenant la vidéo et prendre des photos de ces supports ne sont pas simples. Nous avons essayé avec celle d'Helen Evans (Royaume-Uni) et de Heiko Hansen (Allemagne) où une petite voiture téléguidée, pollue, comme ses grandes soeurs, une ville, sans doute New York.

Zheng Guogu, Chen Zaiyan, Sun Qinglin (Chine) quant à eux ont crée une forêt de pins où dans ce jardin, des amis boivent et mangent en consultant les tableaux lumineux qui donnent le résultat de matchs de football.

Tsang Kinwah, encore lui, crée dans cette pièce sombre, l'oeuvre que nous préférons. Des mots apparaissent. Ils semblent jouer à cache-cache. Ils se multiplient, se multiplient encore, accompagnés tout d'abord du bruit de l'eau d'une petite fontaine pour terminer dans un brouhaha de chutes d'eau où les mots sont tellement nombreux qu'il apparaît impossible de les lire.

Michael Lin (Japon) a créé une quincaillerie de Shangaï au sein de la sucrière : d'un côté la boutique est un véritable capharnaüm tandis que dans l'arrière boutique, chaque objet à sa place.

J'aimerai tant avoir une reproduction de ce château crée par Takahiro Iwasaki (Japon). Il semblerait que le château se reflète dans l'eau mais ce n'est pas le cas.

Il arrive également a créer des pylônes électriques avec des fils de tissus d'habits : une prouesse artistique !

Il y a énormément d'autres oeuvres intéressantes mais toutes ne rendent pas forcément bien en photos (surtout lorsque je n'ai pris que mon téléphone portable !).

Surtout, ne perdons pas nos billets, qui sont nos sésames pour les autres expositions.

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