Nous nous excusons pour le retard pris dans nos billets et pour notre absence de ces derniers jours mais le contributeur principal de Vu d'ici, lu ailleurs, alias moi-même, était au fond de son lit. La bonne crève ramenée de notre voyage au Canada semblait être passée il y a quelques jours mais c'était pour mieux revenir sur-infectée apportant avec elle fièvre, frissons, douleurs et me vidant de toute mon énergie. Je rassure tout le monde, je suis sur la voie de la guérison toussant tel un tuberculeux...
Mardi 05 janvier :
C'est une belle journée ensoleillée qui débute pour nous et ça tombe bien puisque nous avons prévu d'aller skier.
Oui mais souvenez-vous dans les billets précédents nous vous informions que voir le ciel bleu et le soleil ne sont pas synonymes de chaleur comme peuvent l'attester cette rangée de glaçons au-dessus de nos fenêtres.
Effectivement, les températures sont descendues à -32°c (avec le vent).
Du jamais vu pour nous.
Nous alternons les couches d'habits sous nos tenues de ski pour protéger les hauts et les bas de nos corps.
Bien emmitouflés, nous sortons respirer cet air polaire et faisons pour la première fois l'expérience de températures extrêmes.
Alors, la première réaction de nos corps, ce sont nos narines qui semblent se coller automatiquement. La seconde, c'est l'apparition de glaçons partout où nous aurons de l'humidité (bout des narines; ce qui est assez gênant, moustaches, barbes)
Vraiment impressionnant !
La batterie de notre voiture a tenu le coup et notre Titine démarre parfaitement. Nous roulons vers les pistes de ski où nous achetons nos forfaits et où nous louons nos skis. Les casques étant obligatoires, nous abandonnons avec regret nos bonnets bien chauds mais les casques seront également de bons protecteurs thermiques.
Oui mais...
Il y a un mais effectivement.
Nous n'avons que des lunettes et regrettons de ne pas avoir faire l'acquisition de cagoules et de masques de ski qui nous auraient totalement protégés le visage.
Car durant toute la journée, nous saurons au chaud partout, sauf sur nos fronts, nos joues et nos mentons.
La pire sensation sera lorsqu'en pleine descente, nos fronts nous font mal, comme lorsque l'on mange une glace trop vite.
Mise à part ce gros désagrément, nous passons une excellente journée et même si nous n'avons pas skié depuis deux ans, tout revient très rapidement. Le ski, c'est comme le vélo, il semblerait que cela ne s'oublie pas. En plus, les pentes n'étant pas trop importantes (l'altitude maximum est à 590 mètres), je prends beaucoup d'assurance et comme je me sens à l'aise et en sécurité, je peux skier à la vitesse de Frédéric.
Les pistes ne sont malheureusement pas toutes ouvertes mais comme les vacances de Noël sont terminés depuis aujourd'hui, il y a peu de monde ce qui nous permet de faire de nombreux aller-retours. Nous aimons particulièrement la remontée mécanique équipée d'une vitre nous protégeant du vent polaire qui s'abat sur les pistes.
Nous profitons du paysage et faisons quelques photos en faisant attention de ne pas perdre de doigts lorsque nous sommes obligés de quitter nos gants pour appuyer sur le bouton. Rassurez-vous, nous n'avons été amputés d'aucun d'entre eux.
Nous avons emprunté une piste très amusante où nous skions au milieu des arbres de la forêt avec plein de bosses. C'était l'fun !
Petit bémol cependant, le repas de midi sera bien loin des habituels plats traditionnels servis sur les pistes en France. Ici, le restaurant est en station en bas et les plats proposés nous rappellent que nous sommes en Amérique du Nord. Des plats plus traditionnels de la cuisine québécoise auraient été appréciés...
Alors que le soleil commence à se coucher et que les lampadaires allument les pistes, nous terminons notre journée de ski, qui fut vraiment, l'un de celles que j'ai préférée de ma dizaine d'année de pratique occasionnelle de ce sport.
Skier par -32°c aura été quelque chose également d'impressionnant à vivre et nous sommes fiers de l'avoir fait !
De retour à la maison, nous sommes très contents de retrouver un foyer bien chaud
où l'eau chaude de la douche nous fera un bien fou.
Nous nous lançons même dans une lessive qui nous permettra de ne presque pas ramener de linge sale du retour de nos vacances. Nous sommes juste contraints de chercher les modes d'emploi des laveuses et des sécheuses sur Internet car nous sommes bien bêtes devant les commandes qui sont bien différentes des nôtres. Nous sommes amusés du tambour qui tourne à l'horizontal.
En dix minutes notre linge est propre et en dix autres minutes il est sec.
A notre avis, ils ont d'autres notions du lavage et du séchage du linge en machine que les nôtres.
Nous terminons cette belle journée au coin de la cheminée en prenant l'apéritif en en arrosant notre rencontre avec le froid polaire.
Tout de même bien fatigués par cette journée sportive en plein air, nous ne tardons pas de nous endormir en rêvant à ce que nous allons découvrir demain à Québec...
2 commentaires:
bonjour la froidure peu de monde sur les pistes qui doivent être toutes verte !!! car peu de déclivité .
Il y avait plein de pistes noires toutes situées sur un autre versant fermé lorsque nous y érions
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