mercredi 10 septembre 2025

Toftir, Nes, Æðuvík, Rituvík, Saltangará et Lamba

Comme la météo est loin d'être bonne, nous décidons de rouler vers d'autres villages à commencer par un arrêt dans la plus importante boutique de laine locale à Toftir, Navia. Si vous naviguez sur leur site, vous verrez la grande gamme de produits proposés. Toutes ces pelotes multicolores donneraient presque envie de se (re)mettre au tricot.
L'église du village, que l'on voit de loin car perchée sur une falaise, a été modernisée en 1994 mais l'originale date de 1853.
Le village de Toftir jouxte celui de Nes.
Il reste là un monument historique datant de la Seconde Guerre Mondiale. Un grand canon laissé là par l'armée britannique qui y possédait une base. Il est protégé dans un bunker.
Æðuvík semble être au bout du monde comme de nombreux villages d'ailleurs situés au bout d'une route très sinueuse 
qui s'arrête nette car la terre prend fin.
Nous arrivons maintenant dans le village de Rituvík et ses 323 habitants. On stationne sur le parking de l'église construite en 1955 mais présente ici depuis 1873.
Il ne pleut pas, 
nous nous promenons un peu en direction du port. Ici aussi, les bateaux sont acheminés plus haut par un treuil. A cet endroit, l'eau nous propose une couleur Caraïbes même si nous sommes bien loin des températures de ces contrées.
Certains hangars en bateau sont en piteux état.
Alors que l'on quitte le port en direction du cimetière, nos regards croisent celui de ce mouton à la tête si particulière. Ses yeux sont étranges et dégagent une certaine mélancolie.
Nous suivons le chemin pour remonter au village en laissant derrière nous le port.
Une statue installée en 1975, rend hommage aux Féroïens dans leurs tenues traditionnelles avec des outils de leur quotidien. L'homme porte un haki qui sert à creuser la terre, la femme des aiguilles pour tricoter.
Comme de partout, nous voyons de petites parcelles de terre cultivées. Les seuls légumes que nous verrons, ce sont ces pieds de patates. L'autre plante qui pousse bien sous ce climat, c'est la rhubarbe.
On quitte Rituvik pour Saltangará, grand port de pêche qui se confond avec Runavik car on passe de l'une à l'autre ville sans s'en rendre compte quasiment.
On fait quelques courses au supermarché islandais Bónus qui possède sept supermarchés aux Îles Féroé puis au magasin Rúsdrekkasøla Landsins, magasin d'état qui possède le monopole sur la vente d'alcool aux Îles Féroé.
On trouve un café restaurant où l'on peut manger des fish and chips, Café Cibo.
Encore une halte dans le petit port de Lamba où l'on prend une série de photos des quelques maisons adossés à la falaise.
Au bout de la route, c'est la mer.
Comme la pluie arrive, on prend le chemin du retour de la maison.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire